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mercredi 9 novembre 2011

Recette du Tiré à Mélasse de la Ste Catherine ( qu es que la mélasse ?)


Tiré à Mélasse
de la Sainte-Catherine

Recette du tiré à Mélasse de la Ste Catherine : Le Douaire.


Il y a très longtemps, il y aurait eu une femme du nom de Catherine qui aurait été exécutée vers l'an 307 pour avoir refusé de se marier à un empereur romain Maxence. 


 Au X11e siècle, on exposait sa statue dans les églises de Paris et le 25 novembre de chaque année, on déposait une coiffe sur sa tête.  C'était la plus âgée des jeunes filles qui le faisait.  Par la suite, les ouvrières non mariées se coiffaient de bonnets de papier. 
Au début de la colonie au Québec, Marguerite Bourgeois a commencé à fabriquer de la tire le 25 novembre pour attirer les Amérindiennes à l'école. 


 À l'époque de nos ancêtres, la Sainte-Catherine était le jour où on fêtait les vieilles filles ce qui voulait dire les filles de plus de 25 ans non mariées et on les appelait " Catherinettes".


Dans les écoles, la Sainte-Catherine était une des plus grande fête de l'année. On fabriquait de la tire avec de la mélasse.  Il fallait l'étirer, la couper en bouchée et l'envelopper dans des papillottes.  On fêtait avec des sketches, des jeux, des chants, des danses durant tout l'après-midi et parfois toute la journée.


Nous, nous ne savions pas comment était fabriquée la tire.  Le 24 novembre p.m. une gentille dame Laurette Morin de notre paroisse est venue fabriquer de la tire avec nous.


 Elle nous a expliqué la marche à suivre pour faire de la bonne tire.  Avec ses judicieux conseils, nous avons étiré, coupé et surtout mangé la bonne tire à la mélasse.  


Nous vous donnons la recette.  N'oubliez pas de vous beurrer les mains avant de prendre les morceaux de tire pour l'étirer sinon vous serez pris dans la tire et c'est super collant.  Essayez-le, vous verrez c'est délicieux et naturel...


Voici la recette: 


Tire à mélasse Ste-Catherine


1/2 tasse     mélasse 
1/2 tasse     sirop de blé d'Inde (ou de cannes…)
1 tasse        cassonade 
1 tasse        sucre 
1 c.table     vinaigre 
1/4 c. thé    crème de tartre 
1/8 c. thé    soda 
1/4 tasse     beurre





Amener à ébullition sur feu doux jusqu'à 260 degré Fahrenheit
Recette de Laurette Morin de Saint-Honoré

Recette du Tiré à mélasse : Mon arbre Le douaire.







Mais qu’es que la Mélasse ?




La mélasse est l'égout de sucrerie qui subsiste après la cristallisation de 3ème jet. Elle peut provenir de la sucrerie de betterave, de la sucrerie de canne ou de la raffinerie.
La mélasse, comme la pulpe, est donc un sous-produit de sucrerie.
Bien qu'elle puisse constituer un excellent aliment pour le bétail, elle n'est pas, contrairement à la pulpe, reprise par les planteurs et sa propriété est définitivement acquise à l'industriel.
Il s'agit, par conséquent, d'une marchandise qui, selon le cas, est utilisée au niveau de l'usine elle-même (production d'alcool, adjonction à de la pulpe) ou fait l'objet d'un commerce national et même international.

Il s'agit d'une matière qui contient environ la moitié de son poids en saccharose, celui-ci étant toutefois (sauf traitement spécial) non cristallisable en raison des impuretés qu'il contient.
Il faut distinguer la mélasse de canne, qui représente près de 95 % des importations de mélasses dans l'Union européenne et dont la destination principale est l'alimentation animale. 

La mélasse de canne a une forte appétence due à l'odeur et contient généralement plus de sucre que la mélasse de betterave (53 à 54 %). 
Elle constitue un complément de choix pour l'urée non protéique assimilable par les ruminants et entre dans la composition des aliments liquides. Enfin, elle permet de faire absorber aux animaux des fourrages de médiocre qualité.
La mélasse de betterave est légèrement moins riche en sucre (48 %), elle est moins appétente que la mélasse de canne.

Mais qu'es que c'est la Mélasse ? Mon Arbre le Douaire.








Le Douaire...

Faut-il planter à la Ste Catherine ?, le dicton de la Sainte Catherine, Que faire à la Sainte Catherine ? recette....



Faut-il planter à la Ste Catherine ?

 

la Sainte-Catherine, Tout bois prend racines."

 

 

"A la Sainte Catherine, tout bois prend racine" dit un dicton bien connu des jardiniers. De là à planter tout et n'importe quoi, qu'il vente ou qu'il neige, pourvu que le calendrier affiche la date du 25 novembre... il y a un pas qu'il vaut mieux ne pas franchir !
Le diction de la Sainte Catherine, vrai ou pas ?
mon arbre : Le Douaire.

Le dicton

 

La sagesse des Anciens, encore faut il savoir la décrypter! Si la période de la fin novembre est incontestablement favorable aux plantations, ce que nos ancêtres jardiniers entendaient pas "tout bois prend racine", c'est que le bouturage des arbres et arbustes avait alors de bonnes chances de réussite ! Le temps a déformé la compréhension de ce dicton...

Le bon moment

 

Alors, si la fin novembre est favorable à la mise en place des arbres et arbustes à racine nues, c'est également le cas des autres semaines de l'hiver, avant le départ printanier.
Mieux vaut se concentrer sur les conditions climatiques, et la nature de votre sol, pour déterminer le meilleur moment, et garantir au mieux vos chances de succès.
Il faut ici rappeler que les arbustes vendus en containers peuvent être plantés quasiment toute l'année (mieux vaut éviter l'été, cependant), moyennant un arrosage approprié.

Conditions atmosphériques

 

A la base, il convient d'observer le temps. Les plantations ne doivent s'envisager que si la période exclut les gelées. En effet, une mise en place réussie impose un arrosage copieux, qui s'accomode mal de températures trop basses la nuit suivante...
Ensuite, procédez de préférence un jour où il ne pleut pas (le travail de la terre est facilité et le trou de plantation n'est pas rempli d'eau...), et où le vent n'est pas trop fort.
Dans la mesure du possible, ouvrez les trous de plantation des gros sujets avec 2 à 3 semaines d'avance : cela favorise la reprise.

Sol léger

 

Si votre sol est léger, bien drainé, les plantes ne souffriront pas de l'excés d'humidité en hiver, et craignent moins le gel du fait que l'eau ne stagne pas au niveau des racines.
Vous pouvez planter vos arbres en novembre-décembre. Cela leur laissera le temps de s'enraciner convenablement avant l'été et ils résisteront d'autant mieux à la sècheresse.

 

Sol lourd

 

Si votre sol est lourd (ie. argileux, compact), deux possibilités :

Petits végétaux

Vous avez la possibilité de corriger la structure du terrain. Ajoutez du sable, voire un peu de gravier : vous allégerez le sol et aurez ainsi la possibilité de planter tout l'hiver.

Gros sujets et sujets fragiles

Pour les grands arbustes ou les plantes fragiles, mieux vaut être prudent. Une bonne gelée sur une terre argileuse détrempée s'avère redoutable. Attendez plutôt le début du mois de mars, en protégeant le pied le cas échéant.
Au final, tout est plutôt affaire d'observation et d'habitude que de strict respect du calendrier. Comme un retour à la sagesse des anciens, en somme...

Même si la sainte Catherine n'est pas que la meilleure période pour planter les arbres à racines nus :
petit rappel en image de plantation : Mon arbre, Le Douaire.


Les + + +  du Douaire.

Conseil d'achat
  • Si vous plantez tard dans la saison, surveillez l'état de la plante que vous achetez. Racines, branches et bourgeons peuvent avoir souffert du stockage.
  • Quand vous achetez des sujets en container, n'hésitez-pas à attendre des conditions absolument favorables à la plantation : ils sont aussi bien à attendre chez vous qu'à la pépinière !
  •  
Alors que faire ?

Le Sainte Catherine serait le jour idéal pour faire
vos principales boutures : Le Douaire Lahayville.




Quand arrive l'automne, nombre de jardiniers délaissent de plus en plus leur jardin, chassés souvent par la météo grise et humide. C'est pourtant une saison importante pour multiplier un grand nombre d'arbres et d'arbustes, aussi bien ornementaux que fruitiers. Cassissiers, figuiers, groseilliers, noisetiers, vignes, forsythias, spirées, weigélias et bien d'autres encore se bouturent plus ou moins facilement en automne, tant que le sol n'est pas gelé.

La technique de bouturage à cette saison est simple : il suffit de prélever des fragments de rameaux bien aoûté (la tige doit avoir l'aspect du bois) d'un diamètre d'un crayon et d'une longueur d'environ 20 à 30 cm. Hormis pour les boutures d'extrémités de tiges, faciles à reconnaître, il est préférable de prendre l'habitude de couper en biseau la base des autres boutures et de sectionner leur partie supérieure à l'horizontale. Vous repérerez plus facilement le bon sens pour les planter, une bouture étant mise en terre dans le mauvais sens ayant fort peu de chance de repartir.

Vous devez installer vos boutures dans un endroit ombragé du jardin, soit en pleine terre, soit dans un bac assez profond. Dans les régions à hiver rude, faites vos boutures sous un châssis que vous laisserez ouvert tant que les froids ne sont pas trop intenses. La terre doit être bien nettoyée et ameublie au préalable. À l'aide d'un tuteur en bambou ou d'une tige de fer, creusez autant de trous que de boutures à piquer. Les trous doivent être assez profonds pour permettre d'enfoncer les tiges à moitié ou jusqu'aux deux tiers de leur longueur. Certains les disposent à la queue leu leu dans un même sillon (photo ci-dessus), d'autres préfèrent les regrouper par espèce en petits fagots enfouis tels quels. La reprise est bonne dans tous les cas.

Terminer votre bouturage en étiquetant chaque espèce et variété bouturée. Arrosez pour que la terre adhère bien aux rameaux.

Pendant l'hiver, l'arrosage n'est nécessaire qu'en cas de sécheresse prolongée et surtout pour les boutures mises en pot. Les signes de reprise des boutures se manifestent en fin d'hiver ou au début du printemps, quand les premières feuilles apparaissent. Il n'est pas rare de voir aussi quelques fleurs sur les boutures de forsythias. Laissez vos boutures en place pendant une année pour qu'elles se fortifient. Vous les repiquerez l'automne suivant à leur place définitive ou dans un coin pépinière si vous craignez pour les jeunes plants qui font le délice des chevreuils et des lapins en hiver.






Recette du Douaire Tiré à Mélasse de la Ste Catherine.

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Le Douaire...

lundi 7 novembre 2011

Baie de l'églantier Tisane, infusion, confiture…


Baie de l'églantier


Tisane, infusion, confiture…




Ma préférée : la confiture en fin de message, un vrai gout
 de miel fruité à part...
 (merci maman.. ^_^) certains vont dire oui cela ressemble
 à tel ou tel fruit … NON cette confiture ressemble à …. 
Celle de l’églantier…..





Les baies de L’églantier : plaisir d'Hiver, Le Douaire Lahayville.


Son nom



Rosa vient possiblement d'un mot sanscrit qui signifierait « flexible », sans qu'on sache de la flexibilité de quoi au juste il s'agit. Ce qu'on sait, c'est que, à quelques variantes orthographiques près, le mot est le même dans toutes les langues européennes, ce qui serait une indication de sa très grande ancienneté.
« Cynorrhodon », ce mot détestable qu'on n'arrive jamais ni à écrire ni à prononcer correctement, vient du grec kunorodon, qui signifie littéralement « rose de chien », par allusion à ses propriétés alléguées de protéger contre les morsures de chiens enragés. Le nom de la variété Rosa canina (rose de chien) renvoie lui aussi à cet usage médicinal tellement ancien qu'on n'en retrouve aucune trace dans les matières médicales des derniers siècles.

À noter que « cynorrhodon » désigne tout particulièrement le réceptacle rouge renfermant les fruits (qu'on appelle à tort « graines ») du rosier et de l'églantier, soit la partie utilisée en cuisine ou en médecine.
On a également appelé la plante « gratte-cul » à cause des poils attachés aux graines - aux fruits, pardon - et que les enfants utilisaient autrefois comme poil à gratter. Cette tradition s'est également retrouvée chez les Amérindiens qui affirmaient que ceux qui consommaient les poils se trouvaient affligés de pénibles démangeaisons au postérieur.
« Églantier » vient du latin populaire aquilentum, « qui a des piquants », de acus, « pointe, aiguille ».
Contrairement à ce que l'on entend dire parfois, « églantine » ne désigne pas le fruit mais la fleur.
Au Québec, on a parfois désigné l'églantier sous le nom de « cébreur », par déformation du nom populaire anglais sweetbrier. Toutefois, le brier de sweetbrier serait, lui, une déformation du français « bruyère », arbuste que ce nom désigne, lequel nom, par parenté de forme, les anglophones ont aussi attribué au rosier sauvage. Ah! La fluidité des langues!

Et ça se mange?

Infusion baie églantier :
Recette Mami du Douaire.


Les baies de diverses variétés de rosier sauvage étaient consommées par de nombreuses peuplades amérindiennes sur tout le territoire où il pousse. Elles étaient considérées comme un excellent aliment de survie dans la mesure où elles restent accrochées au plant tout l'hiver. 

On en faisait une décoction et chez certaines peuplades, une bière. En été, on consommait également les pétales des fleurs. Les Pied-Noirs broyaient les baies et les mélangeaient avec du pemmican. En passant, saviez-vous que depuis 1819 - date de sa découverte par un marin et explorateur anglais - le pemmican est la nourriture de base de toutes les expéditions polaires à cause de sa très haute valeur nutritive, de son volume réduit et de son exceptionnelle conservation? 

Composé originellement de viande séchée, pulvérisée et mélangée à de la graisse, cet aliment traditionnel des Amérindiens de la Baie d'Hudson a connu quelques variantes modernes mais le principe de base reste exactement le même : pour l'essentiel, de la viande séchée et un corps gras, auxquels on ajoutera éventuellement de la poudre de légumes, de la poudre de céréales, quelques fruits séchés et du sucre.

Les Esquimaux de l'Alaska confectionnaient une sorte de pouding avec de la pulpe écrasée de cynorrhodons, de l'huile de phoque, de l'eau et du sucre. Ils ajoutaient également les baies à un plat composé de queues de saumon pré-mastiquées (pré-mastiquées? Seigneur! J'entends d'ici les protestations des inspecteurs des aliments!) et séchées. Aujourd'hui, elles sont plutôt préparées en sirop, confiture, gelée, marmelade et ketchup, seules ou mélangées à divers autres fruits. 

Les Tanainas les mélangent à de la graisse ou des oeufs de poisson, ou encore les battent avec un corps gras pour en faire une sorte de crème glacée. Dans certaines tribus, les feuilles étaient placées dans la fosse à cuisson afin d'aromatiser les plats que l'on cuisait dans la braise. On a également fait une décoction des feuilles et des jeunes rameaux.

Homo sapiens sapiens et sa conjointe ne sont pas les seuls à rechercher cette baie légèrement acidulée. Il semblerait, en effet, que les Ursus - sans distinction d'espèce ou de sexe - y voient un aliment de pré-hibernation de choix.

Les baies de toutes les variétés de rose - sauvages ou cultivées - se consomment mais, parmi les variétés sauvages, celle du Rosa rugosa est la plus grosse et, par conséquent, la plus facile à apprêter. Toutefois, lors de promenades, on est beaucoup plus susceptible de tomber sur Rosa blanda, que, malgré son surnom de « rose de cochon », il ne faudrait surtout pas sous-estimer. 

On devrait les cueillir de préférence après un premier gel, ce qui a pour effet de les attendrir.
 Il faut impérativement éviter de récolter les baies sur des plants que l'on soupçonne d'être traités aux produits chimiques.

Quelle que soit la recette employée, tenez compte des points suivants :

§             juste avant la cuisson, préparer les baies en coupant les deux extrémités avec des ciseaux;
§             comme les baies sont acides, il vaut mieux utiliser des ustensiles et casseroles en bois, acier inoxydable ou pyrex pour éviter qu'elles ne noircissent au contact d'un métal oxydable;
§             cuire rapidement en couvrant afin de limiter la perte de vitamine C;
§             filtrer à travers un fin tamis pour éliminer les graines et leurs poils, qui sont irritants.
On peut en faire de la bière, du vin, de la gelée ou des confitures (voir notre recette dans Documents associés). Les Suédois en font une soupe, qu'ils mangent chaude ou froide et qu'ils préparent en broyant les baies et en les faisant bouillir une dizaine de minutes. Passer, remettre sur le feu, amener à ébullition et épaissir avec 4 cuillères à soupe de fécule de pomme de terre ou de farine diluée dans 2 tasses d'eau froide.

Et ça soigne quoi?


Très riche en vitamine C - toutes proportions gardées, la baie serait 20 fois plus riche en cette vitamine que l'orange - on l'a employée pour combattre les infections, la grippe tout particulièrement. 

On raconte que durant la deuxième grande guerre, les Anglais et les Scandinaves étaient entièrement privés d'agrumes et qu'ils comptaient exclusivement sur la confiture de baies d'églantier comme source de vitamine C.
Probablement pour les mêmes raisons, le cynorrhodon a servi à soigner la lassitude et l'asthénie. 
On le prenait à raison de 2 cuillères à soupe de pulpe séchée et réduite en morceaux, que l'on faisait infuser dans un litre d'eau froide (ou 2 à 5 g par tasse d'eau), amenait à ébullition, filtrait et buvait. On l'a également employé comme astringent pour combattre la diarrhée, la dysenterie, la leucorrhée et les hémorragies.

En Chine, où les emplois médicinaux de la rose sont attestés depuis près de 30 siècles, les baies d'une variété locale sont employées contre les dysfonctions de l'appareil urinaire et, à cause de leur astringence, contre la diarrhée chronique.

Préparées en sirop, on les a beaucoup employées pour donner une saveur agréable à ces potions médicinales que, de tout temps, les enfants se sont attachés à recracher systématiquement, au mépris de tout bon sens. Les pilules de quinine, notamment, qui étaient extrêmement amères et qu'on enrobait d'une « confection de roses canines » préparée à raison d'une partie de pulpe pour deux parties de sucre que l'on triturait ensemble jusqu'à obtention d'une pâte uniforme.

Les « graines » et leurs poils sont réputés être diurétiques. Il faut s'assurer de bien passer la tisane avant de la prendre.

Une des meilleures manières de conserver aux baies toute leur richesse en vitamine C, c'est de préparer une purée crue. On prélève la chair en éliminant les graines et leurs poils et on la passe tout simplement au mélangeur. On peut ajouter cette purée aux céréales du matin ou à de la compote. Mais il faut la consommer dans les plus brefs délais car elle ne se conserve pas.
Les fleurs ont surtout servi en cosmétique. Grâce à leurs propriétés astringentes, elles sont censées resserrer les pores de la peau et en raffermir le grain. On les a également employées comme laxatif doux et comme cicatrisant dans les aphtes, les plaies fongueuses et l'inflammation des paupières.

Le « bédégar », une galle provoquée sur les feuilles de l'églantier par un insecte, était jadis employé comme vermifuge, diurétique et lithotriptique mais, plus tard, on s'en est servi exclusivement comme astringent


CONFITURE DE BAIE Églantier….

Recette confiture églantier : Les recettes Mami du Douaire.


Les baies d'églantier se cueillent en automne, au moment où elles sont bien rouges. Elles peuvent légèrement ramollir après les premières gelées, mais cela n'affecte pas leur gout, elles sont toujours aussi bonnes!


Ingrédients:

500g de baies d'églantier
1 tasse d'eau
1 à 2 tasses de sirop d'goyave  
(remplace avantageusement le sucre blanc et étant meilleur pour la santé ; vous pouvez sinon utiliser plutôt du sucre de cannes )

Avant cuisson, bien couper les deux extrémités des baies. La cuisson devra être assez rapide pour garder la vitamine C . Il est conseillé de filtrer les baies cuites afin d'enlever les étamines et la totalité des poils irritants situés à l'extrémité de chaque baie.

Les faire mijoter dans l'eau bouillante jusqu'à ce qu'elles s'attendrissent

Mixer les baies et les peser, ajouter le même poids de sirop de goyave

Remettre sur le feu et faire épaissir

Mettre dans des pots de verre stérilisés en ménageant un vide de 1 cm
Bien essuyer les pots et stériliser à nouveau dans de l'eau bouillante 10 minutes.


Un petit rappel :


Vous pourriez vous dire... "enfin, mais pourquoi en mettre dans mon jardin, il y en a dans la nature"... oui c'est vrai bien moins qu'avant cependant... et puis il faut être VRAI ... vous allez nourrir les oiseaux dans votre jardin et leurs voler leurs garde-manger dans la nature....

Le Douaire compte   .64   Eglantiers communs notamment  dans les parties HAIES du Douaire.

Vous avez des astuces de recettes personnelles à faire partager... merci de les mettre ci-dessous dans commentaires.... Échanger et vivre... Merci.


Cédric D.

Le Douaire...

vendredi 4 novembre 2011

Véritable Recette du vin de noix... le vrai... à l'ancienne.. trucs et astuces...



Le Vin de Noix  ( à l’ancienne)
Recette du vin de noix : Le Douaire.

J’ai besoin d’un « médicament naturel » pour l’hiver… c’est bon vous êtes sur la bonne page.
Ben…combien de temps pour la Préparation ? 
 20 à 30 min + 30 min pour la mise en bouteilles Macération : 3 ou 4 mois au minimum

Pour 8 bouteilles de 1 litre 
(oui on va pas faire tout cela juste pour 1 litre sinon pour une bonne division pour 1 L de % par 8) 

24 noix vertes (à cueillir sur l’arbre)
1 kg de sucre cristallisé
1/2 bâton de cannelle
2 éclats de macis
4 clous de girofle
2 bâtons de vanille (facultatif)
7 l de vin rouge corsé
1 l d’eau-de-vie de fruits blanche à 40°


Véritable recette du vin de noix :
Mon Arbre : le Douaire.


Après  ? ? ?  


Lavez les noix.(attention à vos mains si elles sont bien fraiches, mais je suis sûr que vous le saviez…)

Concassez-les grossièrement en leur donnant juste un léger coup de marteau. Disposez-les dans une petite bonbonne en verre.

Ajoutez le sucre et les épices (cannelle, macis, clous de girofle) et vanille, si vous décidez d’en mettre.

Versez le vin et l’eau-de-vie par-dessus.

Bouchez et laissez macérer 100 jours au minimum, en agitant la bonbonne tous les jours. Les jours de grand soleil, vous pouvez sortir la bonbonne à l’extérieur pour l’exposer pendant 2 ou 3 h (ce qui active l’oxydation), mais n’oubliez pas de la rentrer à la fin de l’opération.

Au bout des quelques mois de macération, filtrez le vin de noix et mettez-le en bouteilles.

Bouchez hermétiquement.

Étiquetez. Conservez au frais, à l’abri de la lumière et des variations atmosphériques.

Recette du vin de noix / mon arbre le Douaire


C’est Bon à savoir…. ^ç^ 

Ne dégustez pas avant Noël et, si possible même, attendez que le vin “ait fait ses Pâques”. Mieux encore, oubliez-le un an ou deux !
Le brou de noix tache de manière indélébile : gants et tablier conseillés.

Le choix du vin 


• Sélectionner un vin rouge qui a du tempérament et titre au minimum 12°, si possible 13 ou 14°, un corbières par exemple ou un vin du Sud.
• Remplacer le vin rouge par du vin blanc : un côtes-du-jura donnera une belle couleur ambrée.
• Sinon, choisir un rosé, mais plutôt un vin vieux.

Dans commentaires ci-dessous, faites partager vos petits plus + + +  et astuces... 
échanger et vivre.... merci....










Le Douaire...


lundi 10 octobre 2011

Que faire au jardin en Octobre ( fruitiers, rosiers; plantes intérieurs , potager...)


Que faire au jardin : 


  ************ En octobre ***************************


Retrouvez ici les principales choses à penser à faire en ce mois d'octobre... même si l'été a pris le temps l'automne et l'hiver n'en seront que plus rapides....
Vous avez d'autres petits conseils à rajouter ? N' hésitez pas à les publier dans commentaire en fin du post...

Les fruitiers

Cueillez les kiwis, ou Kiwai, très rustique, ce petit
kiwi est délicieux même avec la peau : le douaire.

Cueillez les dernières pommes et poires qui ne sont pas encore tombées.


Cueillez les kiwis et taillez sévèrement en même temps.


Cueillez votre raisin.


Cueillez les dernières framboises et taillez un peu en même temps.



C'est aussi l'époque des noisettes, des noix et des châtaignes.


Taillez vos ronciers.


Plantez les arbres fruitiers dits " à noyaux": abricotier, pêcher, brugnon...

Les rosiers

Rosiers et autres rugueux, enlever les fruits (voir sur ce
blog les recettes) et fleures fanées. 

On enlève les fruits sauf ceux utilisés pour la décoration comme le rosier rugueux .

Retirez: les feuilles tombées au pied car elles risqueraient d'y abriter des parasites et maladies.


Les fleurs

 Non cela n'est pas fini, même l’automne et l'hiver vous aurez d'autres fleurs, mais pour celle que vous avez déjà profité : 


On coupe les fleurs fanées (cosmos, rose trémière, dahlias ...).
On tuteure les cosmos et dahlia.
On plante les chrysanthèmes, les pensées et surtout tous les bulbes de printemps.
On plante aussi les végétaux de terre de bruyère.
On enlève les cannas, les dahlias et tous les bulbes gélifs.
On attend les premières gelées pour profitter encore du feuillage et des fleurs.
On divise encore les plantes vivaces.
On sème les pois de senteur.

Les plantes gélives, plantes d'intérieur

On rentre les plantes gélives en pot.
On les entrepose au sec, à l'abri du gel et au frais si possible.

Les plantes vertes seront rentrées au chaud.

Les arbres et arbustes



C'est une saison favorable pour planter, la terre étant encore chaude, les racines auront le temps de s'installer avant l'hiver. On plante, les haies persistantes (conifères, bambou, lonicera, cotoneaster...) et les haies fleuries (groseiller à fleurs, forsythia...)

Le potager

En automne, octobre, c'est le moment à préparer, conserver pour l'hiver
et même préparer, déjà, pour le printemps : la Douaire Lahayville.


En octobre, on récolte citrouille, potirons et autres cucurbitacées.
On les stocke sur de la paille sans les choquer.
Les haricots secs, les carottes, radis noir et betteraves devraient aussi être prélevés.

On sème encore les radis à l'abri en tunnel ou chassis, la mâche, les choux et épinards de printemps, la laitue d'hiver en pleine terre, .
On divise encore la ciboulette.
On bêche la terre en introduisant fumier et compost.

 Et n'oubliez pas de conserver les graines de vos annuelles et autres (économique et surtout... ce sont les vôtres...) 




Le Douaire...

lundi 26 septembre 2011

Mûrier blanc à feuilles de platane Morus alba 'Macrophylla' : Conseils, culture, maladie, plantation.. tout savoir sur le mûrier


Mûrier blanc à feuilles de platane 
Morus alba 'Macrophylla'




Le mûrier commun (blanc à feuilles de platane) :
Le Douaire Lahayville.

Vous le voyez peut être souvent dans les parcs et jardins sans vraiment savoir de quoi il s’agit.
Il pousse rapidement, ses feuilles sont larges et originale, idéal pour pousser rapidement et avoir de l’ombre ( vous pouvez l’accompagner pourquoi pas de Paulownia ou Copalme c’est ce que nous avons choisi au Douaire).

Il vous donnera des fruits comme les mûres de votre jardin, personnellement je trouve le fruit excellent et vous pouvez en faire bien des choses.
Juste que le fruit tache ; oui c’est l’inconvénient , mais assis sous son ombrage  et y cueillir quelques fruits en remplacera bien cela.
Sur une courte période ; changer d’arbre quand les fruits commencent à tomber….  On se complique bien la vie aussi… ^_^


La feuille du Mûrier commun  Blanc : Le douaire.
Famille : Moracées  (comme le fruit à pain par exemple)….

Origine : le murier blanc serait originaire, d'après les botanistes du XIXème siècle de la zone Chine, Inde, Japon. 

Introduction : le mûrier blanc aurait progressé vers l'Occident en même temps que la soie par l'intermédiaire des caravanes qui acheminaient les épices et les tissus précieux. Cette progression vers l'ouest aurait duré du IIème siècle au XIIIème siècle. 

Description : le murier blanc est un bel arbre au port pyramidal qui peut atteindre une quinzaine de mètres. 

Feuillage : les feuilles de murier blanc sont caduques, cordiformes et plus ou moins dentelées selon le cultivar. Contrairement aux feuilles du murier noir, elles sont tendres et glabres ce qui explique leur prédominance pour nourrir le ver à soie. Les feuilles de murier sont très polymorphes; on va rencontrer, selon les lieux, des muriers blancs avec des feuilles profondément échancrées et d'autres avec des feuilles modestement dentelées. A la cassure, les tiges et les feuilles laissent échapper une sève laiteuse et collante (latex). Le feuillage est abondant et donne une ombre très dense. 

Floraison : elle a lieu en avril-mai; ce n'est pas l'attrait principal du mûrier blanc, ces fleurs qui ressemblent un peu à des chatons ne sont pas spectaculaires. Le murier blanc porte à la fois des fleurs mâles et femelles; il est auto fertile. 

Fruits : les mures apparaissent en juin-juillet (selon le climat local); elles peuvent atteindre la taille d'un pouce d'enfant et ne doivent pas être confondues avec les fruits des ronces sauvages de nos contrées. A maturité, les mures sont juteuses, très sucrées, d'une saveur douce bien typée. Leur couleur est d'un blanc laiteux avec des nuances rosées-pourpres plus ou moins marquées. On les consomme fraîches ou bien encore en gelée ou en sirop. 

Récolte : les fruits sont récoltés à maturité, l'idéal est de maintenir sous l'arbre un sol parfaitement tondu, les fruits mûrs y tombent sans se salir et on peut aisément les ramasser. Si on élève des vers à soie, ce sont les feuilles que l'on récolte dès qu'elles atteignent la taille de la main. L'arbre destiné à la production de feuilles ne sera pas conduit en haute tige, mais en haie basse pour des raisons évidentes de facilité de cueillette. 

Autres variétés : on trouve principalement le murier noir Morus nigra qui est cultivé pour ses fruits dont il existe de nombreux cultivars et le Morus rubra, originaire d'Amérique du nord, (Missouri). A côté de ces espèces utiles, on trouve maintenant de nombreuses variétés horticoles destinées à faire des arbres d'alignement; les jardins des pavillons et les parkings en sont les principaux utilisateurs. Autre variété cultivée en Chine depuis la nuit des temps : le murier à papier, Morus papyrifera. C'est l'écorce cette fois-ci qui est utilisée et donne un papier d'une qualité remarquable. 

Utilisations : mis à part sont effet ornemental (notable quand même pour son feuillage magnifique, jaune et doré en automne), le murier blanc est cultivé depuis de milliers d'années pour nourrir les chenilles du Bombyx mori, le ver à soie. Ici ou là, on le cultive pour en récolter les fruits et dans toute la Gasgogne et le sud-ouest où les magnaneries familliales étaient nombreuses jusqu'en 1914, on le plante traditionnellement au milieu des poulaillers où les fruits sont très appréciés de la volaille. Les petits oiseaux aiment bien les fruits, eux aussi, mais la production est tellement abondante... Le bois du murier est très dur, très dense, cassant, avec des couleurs et des veinures remarquables qui en font un bois recherché en marquetterie. Dans le sud-ouest de la France, on commence à le planter comme arbre de rapport pour le bois. Les turcs se sont fait une spécialité des fruits séchés du murier blanc dont ils sont les principaux producteurs. On peut trouver quelquefois ces barquettes de mûres séchées dans les épiceries turques. 

Résistance au froid-Rusticité : bien qu'originaire des régions les plus tempérées, le murier blanc pousse bien chez nous, grosso modo dans la même aire que la vigne. Lors de grands froids, les extrémités les plus minces des rameaux peuvent geler mais les bourgeons repartent sur toute la ramure. Les sujets adultes résistent sans problème

 à -15° 

Nature du terrain : le mûrier pousse bien en tous terrains. 

Exposition : plein soleil, éviter les zones balayées l'hiver par des vents glacés. 

Besoins en eau : le murier du ver à soie est gros consommateur d'eau, mais rassurez-vous, à part la première année où il faudra l'aider à s'enraciner par des arrosages abondants (comme tous les jeunes arbres), vous n'aurez pas à vous inquiéter de l'arrosage des muriers adultes. Le système racinaire des muriers est tellement puissant qu'il ira chercher l'eau là où elle est, même très loin. C'est donc un arbre à éloigner des constructions ! 

Taille : si vous élevez le ver à soie, taillez votre murier dès la plantation en haie basse de façon à n'avoir qu'à étendre la main pour récolter les feuilles. La saison des vers à soie finie, le murier continue de pousser, traitez-le alors comme une haie et tondez-le au taille-haie avant qu'il ne fasse des branches trop dures. Le murier est très vigoureux avec un feuillage très abondant. Les pousses de l'année peuvent être tellement grandes qu'un vent violent peut les casser. Si vous voulez un bel arbre de plein vent, agissez comme pour un pommier en formant une tige et en aérant l'intérieur de la ramure pour former un gobelet. 

Multiplication : le murier du ver à soie se multiplie par marcottage éventuellement; aussi par boutures semi-lignifiées (en juillet), mais surtout par semis de graines fraîches. Le semis fera bien sûr apparaître le polymorphisme propre au genre morus, alors que le bouturage conserve toutes les caractéristiques du pied-mère, mais au, fil du temps, il apprauvrit le patrimoine génétique de la plante. 

Fertilisation : un engrais universel de type 17.17.17 déposé au fond du trou (pas en contact avec les racines) au moment de la plantation convient bien au murier blanc, que la plantation soit destinée à la feuille pour nourrir le ver à soie ou pour produire des mures. 

Ennemis : les tous jeunes plants de quelques centimètres de haut sont un met de choix pour les escargots et les limaces. Dans certaines contrées, des cicadelles peuvent trouer les feuilles, mais sans conséquences. 









Le Douaire compte   2    Mûriers commun platane.





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