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samedi 31 janvier 2015

Lutte et traitements biologiques contre pucerons, carpocapse, tavelure, oïdium, mildiou.


Les traitements 
ou lutte biologique





En arboriculture bio, on met plutôt l'accent sur les interventions préventives, en hiver, et sur le bon équilibre du sol plutôt que sur les traitements d'été. 

Ceci étant, il est souvent nécessaire de soigner les arbres en été, avec des produits qui soient le moins nocifs possibles pour l'environnement.


Un traitement même biologique reste un traitement chimique .
Mon Arbre Le Douaire.


Les BASES avant tout….

Le jardin... un organisme.

Ce qui fait la spécificité, la dignité d'un jardinier biologique, ce n'est pas tant qu'il utilise uniquement des amendements ou des produits de traitement réputés bio, c'est qu'il considère le jardin dans son ensemble comme un organisme vivant, où toutes les parties interagissent les unes avec les autres et avec l'extérieur. 

C'est pourquoi, parallèlement aux méthodes directes d'intervention, il est important de vivifier l'organisme jardin.

 Conserver des zones sauvages pour offrir un refuge aux auxiliaires, planter des haies, semer des fleurs parmi les légumes, mettre des nichoirs, des abreuvoirs pour les oiseaux, en bref favoriser la diversité, le naturel est au moins aussi important que de traiter "bio pur et dur".



Les pucerons : un repas pour coccinelles:
 Mon Arbre Le Douaire. 
Les pucerons

Contre les pucerons, il y a bien sûr les coccinelles, les larves de chrysope, les perce-oreilles, tout un tas d'auxiliaires qui ne demandent qu'à nous aider à monter la garde. 

Chaque fois que c'est possible, laissez les faire le travail, car les insecticides les plus "bio" sont fatals à ces précieux amis du jardinier !

 Mais si le besoin s'en fait sentir ne laissez pas vos arbres à la merci des suceurs de sève. 

Souvenez vous également que les fourmis protègent "leurs" pucerons avec beaucoup de zèle. 

Il faut les empêcher de monter dans les arbres enduisant les troncs d'une bande de glu à mi-hauteur.

Que faire : 


- Eviter les trop fortes fumures azotées.
- A ne pas négliger, les remèdes dits "de bonne femme" souvent très efficaces : arroser les pousses atteintes avec la lance d'arrosage, pulvériser une solution de savon noir, ou du thé d'absinthe.


- Pulvériser un insecticide à base de roténone, biodégradable et utilisable jusqu'à la récolte. Sans danger pour les abeilles, mais malheureusement fatal à la plupart des insectes auxiliaires.


- Poudrer avec une poudre de roche micronisée
- Mettre des anneaux de glu autour des troncs (anti-fourmis). 


Sur les arbres jeunes, ne pas mettre la glu directement sur l'écorce, mais interposer une bande protectrice en carton.

La larve du carpocapse avant le papillon
 Le Douaire.


Le carpocapse

Ce "ver" des fruits, qui est en réalité une chenille, sévit principalement dans les pommes, mais on peut trouver ses semblables également dans les poires, les prunes, les noix, les châtaignes. 




La lutte est assez délicate, car la période pendant laquelle le parasite se trouve à l'extérieur du fruit (stade baladeur) est très courte, et difficilement repérable pour l'amateur.

La solution la plus sage est de supporter quelques fruits véreux, tout en mettant en oeuvre tout les moyens possibles pour limiter les pullulations et tenir en respect l'envahisseur sans chercher à l'anéantir totalement.


Que faire :


- Ramasser les fruits tombés avant maturité, ils sont souvent véreux.
- Placer dés la mi-juin des bandes de carton ondulé autour des troncs pour piéger les larves, et surveiller régulièrement jusque fin octobre pour détruire les larves qu'ils abritent.


- Disposer à partir de Mai des pièges à phéromone sexuelle qui attirent les papillons mâles et diminuent ainsi les fécondations.


- Traiter deux fois, dés le début de Mai, avec de la bactospéine, un produit sélectif spécifique des chenilles.


- Disposer des nichoirs pour les mésanges, et des abris pour l'hiver ("trous à mésange").


La mouche de la cerise

Les cerises véreuses sont le résultat de l'action d'une petite mouche qui pond sur les fruits en train de mûrir, entre la fin mai et le début juin. 


Chaque mouche dépose un oeuf par fruit, en tout une cinquantaine, et sait parfaitement reconnaître les fruits qui ont déjà été visités.

 Les variétés tardives sont les plus atteintes car elles mûrissent au moment de l'activité maximale de la mouche.

Que faire :


- Planter de préférence des variétés précoces
- Disposer des pièges englués de couleur jaune pourvus d'une capsule attractive à base de sulfate d'ammonium.


- Si nécessaire, traiter avec un insecticide naturel (roténone) entre le 7 et le 15 Juin.
- Éliminer les fruits véreux tombés à terre.



La cloque du pêcher

La cloque se traite préventivement avant le débourrement. 


Après, c'est un peu tard, il n'existe pas de traitement curatif efficace, et si l'attaque se renouvelle plusieurs années de suite les arbres finissent par mourir. 

Comment faire pour les aider à passer le cap en cas de cloque déclarée ?


Que faire :



- Supprimer les feuilles cloquées, couper les parties de feuilles atteintes. L'arbre refera de nouvelles feuilles qui souvent échappent à la maladie.
- Pulvériser du purin d'orties dilué.


- Apporter du bore, dont la carence favoriserait l'apparition de la cloque.
- Evitez les tailles trop agressives qui affaiblissent les arbres.




La tavelure


La tavelure se reconnaît facilement aux tâches brunes qu'elle provoque sur les feuilles, puis sur les fruits qui peuvent aller jusqu'à se craqueler, se crevasser et devenir complètement inconsommables. 


C'est une maladie endémique du pommier et du poirier qu'il vaut mieux contrôler avant le débourrement, par des traitements à base de bouillie bordelaise. 

Les années pluvieuses, et/ou sur les variétés sensibles, on utilisera en cours de végétation le soufre additionné d'une "pointe" de cuivre.


Que faire :

- Traiter avec des pulvérisations de soufre mouillable : 6 g/l + O,5 g/l de bouillie bordelaise.
- Planter des variétés résistantes.




Le mildiou de la vigne



Sur le dessus des feuilles apparaissent des "tâches d'huile", décolorées, et en dessous, par temps humide, des efflorescences duveteuses de couleur blanche. 


Les jeunes grappes peuvent ensuite être contaminées et se dessécher.

Que faire :



- traiter à la bouillie bordelaise, une première fois quand les pousses atteignent 10 cm, puis aussitôt après la floraison, et une troisième fois un mois plus tard. 


Pendant les périodes pluvieuses, il faut traiter tous les 12 - 14 jours.

- Supprimer les pousses qui touchent le sol.



L'oïdium


L'oïdium, ou blanc, peut causer des dégâts très graves et détruire totalement une récolte.


 Il se manifeste par un feutrage blanc caractéristique qui recouvre parfois complètement les feuilles, et endommage les jeune rameaux. 

Ce champignon microscopique s'attaque à un grand nombre de plantes, et n'a pas besoin d'un temps particulièrement humide pour proliférer.

Que faire :


- Traiter préventivement en hiver avec du permanganate de potassium à 1g/l, pour décaper les formes hivernantes.
- Planter des variétés résistantes (demandez conseil à votre pépiniériste)
- Eviter les zones mal aérées, propices au développement de la maladie.
- Ramasser les feuilles mortes et les brûler.


- Traitez avec du soufre, en pulvérisation ou en poudrage. Le soufre est efficace entre 18 et 30°, au delà de 30° il y a risque de toxicité pour les plantes.




La chlorose


La chlorose ferrique, ou jaunisse est cette maladie de carence qui se manifeste par un jaunissement des feuilles terminales, les nervures restant vertes. Ce signe marque une incapacité de la plante à assimiler le fer, à cause d'un excès de calcaire dans le sol, un terrain mal drainé, ou les deux à la fois.


Que faire :


- Drainer le sol, l'aérer, faire des binages et des apports de compost bien décomposé. 


- Apporter du fer assimilable, sous forme de chélate de fer ("Séquestrène") plutôt que l'habituel sulfate de fer.


- Choisir un porte greffe adapté au terrain calcaire.


Comment lutter naturellement contre la chlorose.


 Les + + + du Douaire :


L'armoire à pharmacie de base




Le cuivre


Le cuivre est essentiellement un traitement d'hiver et de pré floraison. 


Son action anti-cryptogamique a été découverte tout à fait par hasard par des vignerons du bordelais qui aspergeaient les bordures de leur parcelle avec un mélange de chaux et de sulfate de cuivre pour ... rendre les raisins immangeables et dissuader les voleurs ! (comme quoi...).

 Depuis cette époque les propriétés fongicides de la célèbre bouillie bordelaise ont été bien étudiées et son emploi étendu à d'autres domaines que celui de la vigne. 

Son utilisation en traitement d'été est malheureusement limitée du fait que le sulfate de cuivre est toxique pour un grand nombre de plantes, et peut causer de graves brûlures du feuillage. 

En arboriculture, on utilise également un autre sel de cuivre aux propriétés sensiblement identiques, mais un peu moins phytotoxique : l'oxychlorure de cuivre. 

Ce composé, qui ne nécessite pas de neutralisation par de la chaux, est très bien solubilisé et passe mieux que la bouillie dans les petits pulvérisateurs.


Le soufre

C'est le second produit de base de notre armoire à pharmacie anticryptogamique. 


Cette substance naturelle, utilisée principalement contre l'oïdium, a également une action efficace contre les acariens (araignée rouge) et contre la tavelure. 

Contrairement au cuivre, il n'est pas phytotoxique, à condition de l'utiliser quand la température est inférieure à 30°, mais on lui reproche de causer des dommages à la faune auxiliaire, entre autres acariens prédateurs et larves de coccinelles.


La roténone et le pyrèthre

Pour lutter contre les insectes prédateurs, on dispose principalement de deux insecticides naturels dont l'utilisation est aujourd'hui largement répandue, et qu'on ne devrait pas avoir de difficultés à se procurer chez n'importe quel marchand de graines. 


Ils agissent par ingestion, par inhalation et par contact, et sont rapidement dégradés par les ultra violet.

 Pour cette raison, on doit traiter de préférence en fin de journée pour une efficacité maximum.

 On peut les utiliser quasiment jusqu'à la récolte, mais si ils sont sans danger pour les animaux à sang chaud et pour les abeilles, ils peuvent faire d'importants ravages parmi les insectes auxiliaires. 

A n'utiliser donc qu'avec discernement, ce n'est pas parce que c'est "bio" ou "naturel" que c'est sans inconvénient pour l'environnement.



Une remarque, une question, n’hésitez pas ci-dessous dans commentaire.

Échanger et vivre...



Le Douaire...

vendredi 30 janvier 2015

Le Lac de Madine, réserve naturelle, Madine Lake, à proximité du Douaire : Lahayville.

Le lac de Madine

 Madine Lake



 « Eau et Nature à l’état sauvage»
  

Le Douaire se situe sur une des communes du Lac de Madine.

Il est  situé à l’arrière de la partie protégée et naturelle du Lac  à environ 800M.

Ce qui fait de ce site un ensemble et une véritable symbiose du projet.

                          Ile de Terre, sur Terre : Le Douaire.


Venez découvrir en plus du Douaire/ Lahayville :
 le nouveau Lac de Madine : Madine Lake.




En BREF :


Inclus dans le Parc naturel régional de Lorraine, le lac de Madine s’inscrit dans la plaine de la Woëvre, entité biogéographique caractérisée par des couches d’argile pouvant atteindre une profondeur de 100 mètres.

 Cette plaine marécageuse et forestière fut progressivement asséchée par la création de chenaux et d’étangs piscicoles qui ont été réalisés entre les xiie et xvie siècles par des moines soucieux d’améliorer la salubrité du secteur.

Mis en eau en 1965, le lac a une triple vocation de réserve d'eau potable pour l'agglomération voisine de Metz, de réserve nationale de chasse et de faune sauvage, et de zone de loisirs (plages, port de plaisance) dont la particularité est d'être réservé aux voiliers et donc interdite aux bateaux à moteur thermique.

Le lac compte deux îles : la plus petite, l'île Verte, dans la partie Nord du lac, et la plus grande, l'île du Bois-Gérard, au milieu du lac.

Sa superficie est proche de 1 100 hectares si on compte les deux îles. Sa contenance est de 35 millions de m³ et son bassin versant couvre une superficie de 32,2 km².


Au Lac de Madine, au Douaire, vous pourrez observer
 et/ou participer au plus grand rassemblement mondial de montgolfières.



La Protection


Le lac de Madine est protégé par le Conservatoire du littoral depuis 1985.

 De plus, avec sa superficie supérieure à 1 000 hectares, il entre dans le cadre de la Loi Littoral de 1986.
C'est aussi une réserve nationale de chasse et de faune sauvage depuis 1998.

Enfin, c'est un site Natura 2000 : une zone de protection spéciale depuis 2003, puis une zone spéciale de conservation  depuis2008.

Les Communes du Lac : 

Les communes limitrophes sont :

Meuse (partie Ouest du lac)
Buxières-sous-les-Côtes, Heudicourt-sous-les-Côtes, Lahayville, Montsec, Nonsard-Lamarche et Richecourt.

Meurthe-et-Moselle (partie Est du lac)

Essey-et-Maizerais, Pannes et Saint-Baussant.


Pratique de sport nautique, windsurf au Lac de Madine,
 Madine Lake : Le Douaire : Lahayville.



Les + + + Du Douaire :


En Détails : pour ceux qui veulent grandir… ^_^


L’Histoire du Lac :



Le lac de Madine est un lac-réservoir artificiel qui a été créé afin d'assurer l'alimentation en eau potable de l'agglomération de Metz.

Pour des raisons de rentabilité économique, il a été décidé d'y développer (sous la houlette -entre autres- des villes de Metz et de Nancy) une activité touristique liée aux loisirs aquatiques.

Ces activités et les infrastructures qui y sont liées sont gérées par un Syndicat mixte et concentrées essentiellement au nord du lac, sur les communes meusiennes de NONSART-LAMARCHE et HEUDICOURT-SOUS-LES-COTES.


Le Lac de Madine, Madine Lake
vue satellite : le Douaire : Lahayville.




Un syndicat des communes riveraines du Lac vient de se réactiver.

 Regroupant les 9 communes (6 en Meuse, 3 en Meurthe-et-Moselle) sur le territoire desquelles se trouve le lac, il a pour objet d'établir, en collaboration avec le syndicat de la Madine, un projet de développement des communes qui soit cohérent et de qualité.

Le Lac est situé au cœur de la zone ouest du Parc Naturel Régional de Lorraine, au centre de la vaste plaine humide remarquable qu'est la région de la Petite Woëvre, parsemée d'étangs, de prairies humides et de forêts.

L'intérêt écologique du lac, principalement ornithologique, vient donc tant de sa qualité intrinsèque en tant que biotope (développement en une décennie de vastes roselières dans les cornées sud et ouest, l'intérêt de la partie nord étant très limité du fait de l'implantation des infrastructures touristiques), que de sa localisation au cœur d'un vaste éco-complexe de qualité qui rend possibles de nombreux échanges.



Le Lac de Madine, en hiver, sous le neige
 Le Douaire : Lahayville.




Cet intérêt justifie que le lac figure à l'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique "ZNIEFF de type I), des Zones d'Intérêt Communautaire pour les Oiseaux et qu'il soit protégé au titre de réserve de chasse et de faune sauvage.

Le lac de Madine constitue une zone stratégique au sein du Parc, tant en raison de son intérêt écologique que de l'enjeu de développement touristique de qualité (valorisation et préservation des paysages et des milieux) qui se présente pour les communes riveraines.

Le lac et ses communes riveraines sont concernés par des dossiers environnement dont le Parc est maître d'ouvrage ou auxquels il participe : le programme Zones Humides Petite-Woëvre, le programme Atlas Communal, le Contrat de rivière Rupt-de-Mad




(car le lac est situé dans le bassin versant du Rupt-de-Mad) et l'application de la Loi littoral (car le lac a une superficie supérieure à 1000 ha).

La butte de Montsec (photo plus bas) et le chemin de ronde d'Hattonchâtel offrent des points de vue intéressants sur le lac et ses alentours.


Le Busard des Roseaux Lac de Madine, 
Le Douaire Lahayville  est alors un complément faune et flore de proximité.



Son intérêt écologique : la logique ^_^


C'est un intérêt ornithologique ; le lac de Madine est une lorgnette régionale pour l'étude des Oiseaux d'eau.


L'avifaune du lac de Madine : calendrier ornithologique


 L'observation de l'avifaune y est favorable toute l'année.

Au printemps, outre les espèces nicheuses communes de Lorraine telles que le Grèbe castagneux, la Foulque macroule, le Canard colvert, le Grèbe huppé, on compte des espèces remarquables telles que la Rousserolle turdoïde, le Fuligule morillon, le Râle d'eau, le Busard des roseaux, le Canard chipeau et le Butor étoilé.

 

 Le Pipit Farlouse et la Bergeronnette printanière nichent dans les prairies environnantes.


En période migration, la plaine de la Woëvre étant un axe de migration important, l'étang de Madine est propice à l'observation de nombreux oiseaux en migration ou en stationnement comme le Bécasseau minute, la Bécassine des marais, les Grèbes jougris et esclavon, le Plongeon catmarin , le Plongeon arctique, la Grande aigrette...


Quelques espèces rares peuvent être observées chaque année de la fin de l'été au début du printemps : Sterne arctique, Mouette pygmée, Guifette moustac, Fuligule nyroca, Marouette ponctuée.


Les digues (1) et (2) sont les meilleurs sites d'observation pour les oiseaux nicheurs.

 

Sur le 1er bassin, les oiseaux ne sont jamais présents en grand nombre mais pratiquement toutes les espèces visibles sur Madine y ont déjà été observées.

 

 C'est le meilleur site pour l'observation des limicoles à la fin de l'été et des Laridés au printemps (Guifette noire et Sterne Pierregarin essentiellement).

 

 Les passereaux paludicoles classiques sont facilement observables dans la roselière qui sert de dortoir aux Hirondelles de rivage et de cheminée.

 

Le Râle d'eau et la Marouette ponctuée y sont d'observation aisée, surtout à la fin de l'été.



 
Le Douaire se situe à Lahayville
et fait donc partie des communes du Lac de Madine, ici le Montsec
.


Sur le 2ème bassin, la longue vue est indispensable. Garrot sonneur, Harle piette et bièvre, Macreuse brune, Eider à duvet et Fuligule milouin y sont d'observation régulière.


Du côté de la Digue Est de Madine, les Grèbes jougris et à cou noir sont régulièrement observés et souvent très près du bord. 


Parfois des Fuligules milouinans, des Mouettes pygmées, des Sternes arctiques ainsi que des plongeons arctiques ou catmarins sont de passage sur ce site.






LE LAC DE MADINE, CENTRE DE LOISIRS

Les loisirs du lac ? Suivez le lien ci-dessous



Et prolonger votre visite par le Douaire ^_^

Le Lac de Madine, activités et loisirs
Le Douaire : Lahayville.




Une remarques, une question, un complément ? N’hésitez pas dans remarques ci-dessous ....




Le Douaire...

mercredi 28 janvier 2015

Tout savoir sur L’Alisier Allier, allouchier, sorbier torminal, sorbus torminalis, plantation, maladies, fruits, (alise), culture Lorraine, Belgique ok.

L’Alisier
Allier, allouchier,
 sorbier torminal 

arbre de la famille des Rosacées, sous-famille des Malacées
(Alisier, Amélanchier, Aubépine, Cognassier, Néflier,Poirier, Pommier, Sorbier).

    Sorbus torminalis



 « Le fruitier sauvage rare et cher, et pourtant  »
 
Tout savoir sur L’Alisier Allier, allouchier,
  sorbier torminal, sorbus torminalis, plantation,
 maladies, fruits, (alise), culture Lorraine, Belgique ok.

C’est en reconnaissance en forêt accompagné du responsable de SW que je vois un tronc au bois atypique, et très élancé, comme un fruitier à première vue en levant  les yeux, mais d’une hauteur incomparable.
« Quel est ce arbre ? » demandais je,
 « C’est rare et cher, un Alisier torminal » me répond mon acolyte, et de rajouter :
 «  Très rare de nos jours, le peu d’arbres de cette grandeur seraient surveillés par une camera que cela ne m’étonnerait pas »,
  En effet à 3000€ le M3, cela ne m’étonne guère.

Pas besoin de plus, à mon retour, information faite, et Hop, quelques jeunes plants furent installés sur le Douaire.
En voici son histoire, celle de l’Alisier de chez nous.



C’est quoi son nom ?

Sorbus vient du latin sorbeo qui signifie « boire » pour évoquer le fait que la consommation de fruits donne soif du fait de leur astringence.
 Torminalis indique que « c'est bon contre les coliques » (tormina).



UN PEU D'HISTOIRE : c’est bien de connaître l’essence de son futur « enfant ».


Pour la France, on distingue 2 provenances : le Nord de la France et la France méridionale.
En Écosse, le sorbier des oiseleurs était planté près des maisons pour conjurer le mauvais sort.
L'alisier possède un bois à grains fins doté d'un cœur rougeâtre plus ou moins foncé.
 Il est utilisé en ébénisterie, tournerie, marqueterie, notamment pour la fabrication d'instruments de musique et d'outillages.
Il est parfois utilisé comme bois de chauffage et les rameaux comme fourrage.



Sorbus torminalis est une essence secondaire disséminée dans les forêts de plaines et basses montagnes, peuplées de chênes, de hêtres ou de frênes.
 On le trouve en Europe, en Algérie, dans le Caucase et le Moyen-Orient, avec une densité souvent inférieure à 10 individus à l'hectare.
 En France, il abonde dans l'est du Bassin parisien, dans le Centre et en Poitou-Charentes, toujours en dessous de 1 000 m d'altitude.

La feuille et le feuillage automnale de l'Alisier,Allier,
 allouchier,  sorbier torminal, sorbus torminalis

Sa feuille :

Le feuillage alterne est assez remarquable car il ressemble à celui de certains érables (au feuillage opposé), doté de 3 à 5 paires de lobes terminés en pointe et à marge dentée.
Sa face supérieure est d'un vert foncé très luisant tandis que le dessous plus clair est normalement glabre.
Sont apparus des hybrides avec la face inférieure blanche et pubescente.
 Le feuillage vire selon la situation au bronze doré ou au rouge profond très tôt à l'automne.

Sa Fleur, entre autres.

La floraison faiblement odorante paraît en mai-juin sous forme de corymbes terminaux blancs.
Chaque fleur mesure autour de 1,2 cm de diamètre et possède 5 pétales,  une couronne de 20 étamines et 1 ovaire.
Ce dernier, caractéristique de la sous-famille des Maloïdées, se compose de 2 carpelles soudés qui après fécondation se retrouvent englobés par le réceptacle floral comme chez la pomme ou la poire.
La pollinisation se fait par les insectes.

Et son fruit :

Les fruits ovoïdes appelés alises, qualifiés souvent de baies bien qu'il s'agisse de faux-fruits, mesurent 1,2 cm de diamètre.
Ils ont une peau coriace bronze et mouchetée de verrues.
Mûrs en septembre octobre, ils sont très acides mais comestibles à l'état blet c'est-à-dire après avoir subi une gelée ou bien sous forme de liqueur (comme les cormes et autres nefles…).
 Ils sont reconnus pour traiter les coliques et étaient appréciés en Irlande pour donner l'arôme à la bière avant l'usage du houblon.
Les oiseaux les consomment aussi.
La décoction des inflorescences et des feuilles était recommandée contre la grippe, les otites et la tuberculose.

      Quand les récolter ?

Récoltez les alises dès septembre si possible après le passage de la première gelée.
Elles s'utilisent pour faire des liqueurs mais ont peu d'intérêt gustatif.

 
Les fruits (alise)  de l'Alisier,Allier,
 allouchier,  sorbier torminal, sorbus torminalis

Son Exposition :

Préféré une exposition au soleil ou à mi-ombre.

Son sol (le votre…)

Sol léger, pauvre, sec à modérément humide. 

Il pousse vite ?

Il a une vitesse de croissance plutôt rapide de plus de 50 cm par an une fois bien installé…

Rustique… ??? 
Vous pourrait lire :  Rustique, au moins jusqu'à -15°C, mais il tolère parfaitement les embruns
 et des gels jusqu'à -20 °C

Ses maladies… Ses ennemis :
Il est sujet aux pucerons, araignées rouges, cochenille, larve de tenthrède, chancre, plomb parasitaire, pourridié et feu bactérien.

ZOOOOM sur l’araignée rouge du sorbier


Kézako ça ?

L’araignée rouge est un miniscule acarien faisant partie de la famille des Tetranychidae et qui s’attaque aux plantes d’intérieur, vertes ou à floraison, et du jardin.

Le nom d’araignée est donc impropre car il s’agit en réalité d’un acarien.
Elles provoquent souvent des dégâts limités mais peuvent aussi, lorsqu’elles sont nombreuses contribuer au dépérissement de la plante.

Et comment je vois s’il y a des araignées rouges ?
Leur faible taille les rend difficilement visible à l’œil nu mais une petite loupe permet souvent de les identifier.
·     La première caractéristique est l’apparition de petits point blanc ou jaune puis le jaunissement complet des feuilles.

Par ailleurs, le fait qu’elles tissent de petites toiles autour des feuilles permet plus facilement de les remarquer.

·     Vaporisez pour cela de l’eau sur la plante et regardez si les toiles se dessinent


Et je traite en naturel… bien sûr :

Humidifier le sorbier (ou autres plantes… ce sont les mêmes araignées…) pour lutter contre l’araignée rouge.
Arrosez également le pied et la terre à son sol.
En effet, l’araignée rouge sévit et se multiplie dans des atmosphères chaudes et sèches : elles détestent donc l’humidité.
Traiter avec des infusions : elles éloignerons ce araignées et toute autre acarien de la même famille : avec des infusions au choix : rhubarbe, oignons, épluchures de pommes de terre : à vaporiser sur la plante et les feuilles.
A noter : avant tout traitement, pensez à éliminer les plantes ou leurs feuilles qui sont trop atteintes.

 
Les fleurs de l'Alisier,Allier,
 allouchier,  sorbier torminal, sorbus torminalis


La plantation de l’Alisier 


Où le planter ?


L'alisier est malléable vis-à-vis du sol car il pousse dans tous sols argileux acides (pas trop cependant) ou calcaires, dans les sols pauvres comme en Sologne, dans des sols temporairement inondés ou bien secs et caillouteux.

Il croit souvent sous le couvert d'autres arbres mais profite d'une éclaircie pour s'épanouir complètement à partir de semis ou de drageons.

L'espèce est héliophile.


Quand planter votre sorbier (alisier)  


Plantez l'alisier en automne de préférence.


Comment je le plante ?



·                                 Creusez un trou de diamètre 4 à 5 fois supérieur à celui de la motte que vous allez planter.

·                                 Émiettez la terre qui a été retirée. Vérifiez qu’il n’y ait plus de morceaux, type cailloux ou morceaux de bois.

·                                 Mélangez cette terre avec du terreau plantation et un amendement organique du type fumier et algues.


Vous pouvez également ajouter du sable si votre sol est peu drainant.


·                                 Mettez la motte dans un seau d’eau afin de réhydrater la terre et les racines de l’arbre.
·                                 Griffez les racines légèrement et sans les abîmer afin de les détacher les unes des autres si elles sont trop croisées.

·                                 Mettez un peu d’engrais organique en granulé au fond du trou.
·                                 Disposez votre arbre au milieu du trou en prenant soin d’étaler les racines au fond.

·                                 Comblez le trou avec le mélange que vous avez préparé (terre + tourbe + amendement)
·                                 Tassez légèrement le sol.

·                                 Arrosez abondamment (et pendant les 2 premières années)…


A noter …. Pour les arbres ou arbustes de plus d’1 m de haut, il faut mettre un tuteur.
Cela évite qu’il ne se plie et se casse sous l’effet du vent, cela maintient également les racines au sol le temps de l’enracinement. 


La taille de l’Alisier



Q C
Quand Comment


Quand et Comment le tailler ?


La taille de l’A lisier (sorbier) peut se faire de Février-à Avril.

 Si nécessaire, avant la reprise en végétation, tailler le bois malade ou mort et les branches se croisant pour ne garder que les branches vigoureuses et maintenir un beau port. Si nécessaire….



Conseils écologiques/ économiques


N'hésitez pas à diversifier vos bosquets en introduisant l'alisier qui sera le premier à rougir à l'automne et fera le bonheur des oiseaux et des insectes lors de la floraison.

L'alisier risque avec le réchauffement climatique de s'étendre plus au nord comme en Irlande où il est présent de façon sporadique.

 Un été chaud augmente le nombre de semences viables dans le fruit et augmente ses chances de colonisation… Avec le réchauffement climatique, il serait donc plutôt sauvé pour la peine…



Les Zallériges, le pollen ????
Vraiment insignifiant à ce sujet.


BREF : Jardin pour les N…
Le Sorbier (Sorbus) est un arbre de taille moyenne, caractérisé par sa large floraison blanche, son abondante fructification décorative et nutritive pour les oiseaux, ainsi que ses couleurs automnales flamboyantes.

Alisier (Sorbus torminalis) : Couronne arrondie, aux branches glabre d'un joli ton brun olive. Feuilles ovales, profondément lobées, cireuses, mesurant jusqu'à 10 cm de long, et de couleur vert vif, gris pâle aux revers, et des plus colorées en automne.Corymbes d'environ 12 cm de larges, de fleurs blanches.
Suivis de baies plus ou moins sphériques, de 1 cm de diamètre et de couleur brun rougeâtre.
Nom d'usage : Alisier
Famille : Rosacées

Nature du sol : Drainé, Riche en humus, Humide
Couleur de floraison : blanc

Utilisation : Isolé, Haie libre, Association arbres/arbustes, Alignement

  

Le Douaire compte   3   alisiers (sorbus torminalis) dans la Haie du milieu.




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  l'Alisier
                                              sorbus torminalis



2013
Photo de l'alisier torminalis planté sur le Douaire
en Octobre 2013.
ICI photo de 2013.



 







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