Au coeur du Parc de Lorraine, à proximité du Lac de Madine, sur la commune de Lahayville : Le Douaire. Projet privé de renaturation faune et flore sur une surface de plus de 3 hectares en entretien biologique depuis 2002. Le Douaire est classé zone naturelle remarquable et refuge LPO. Zone humide, haies, verger type conservatoire, baies, ça pousse en Lorraine. Conseils, presentation des plantations, suivi du developpement, recettes anciennes. L'ACTU en directe pour vivre mieux chaque jour.
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jeudi 19 février 2015
Les bienfaits de la Terre, du sol, du jardin, sur la santé, le corps et l'esprit : hortithérapie.
Les
bienfaits de la Terre
du sol, du
jardin, sur la santé.
«Quand la terre et le jardin vous soignent et protègent»
C’est toujours une sensation unique lorsque, juste avant un
orage, la terre vous délivre ses parfums qui vous enivrent ensuite dès que les premières
gouttes de pluie frôlent un sol chaud et fumant.
Vous avez là un début de ce qui suit,
oui, nous nous éloignons trop de nos « racines » nous évoluons de plus
en plus vite (si on peut dire) mais nos sens et notre corps restent en décalage sincère avec cette rapide évolution.
Aussi, renouer avec les éléments
naturels est bien plus qu’une thérapie, c’est une véritable prévention.
D’une pensée bouddhiste :
Toucher la
Terre est une pratique qui nous permet de rentrer en contact
profond avec la Terre ,
le cosmos et avec nos racines et nos ancêtres.
Nous réalisons que
nous ne sommes pas seuls mais reliés à une multitude d'ancêtres génétiques et
spirituels.
Nous sommes leur continuation, et, avec eux, nous
continuerons le chemin dans les générations futures.
Nous touchons la
Terre et une partie de la Vie.
Quand nous touchons
Quand nous touchons la Terre , nous devenons grands
comme un vieil arbre avec ses racines bien profondes dans le sol buvant à la
source universelle.
Quand nous touchons la
Terre , nous inspirons toute la force et la stabilité de la Terre et nous expirons
toutes nos souffrances, notre chagrin, notre colère, notre haine, notre peur et
toutes nos frustrations...
A un acte de santé (hortithérapie)
Depuis
des milliers d’années, nous avons bénéficié du lien qui maintenait la nature et
la médecine ensemble.
Le jardinage peut être un outil pour la
médecine, les bienfaits ont été reconnus scientifiquement (par exemples :
augmentation de la production de vitamine D3 (D) par l’exposition au soleil,
certaines bactéries du sol peuvent améliorer notre santé…).
Dans
un jardin, les saisons vont changer ses aspects et il ne sera jamais à
l’identique.
Il y a de l’attente quand vient l’automne, on
voit les feuilles tombées puis vient la neige et là, on espère qu’elle fondra
au plus vite pour revoir ce joli vert, jeune et puissant des nouvelles pousses
de l’année.
Quand on travaille avec le végétal, nous
sommes aussi plus humbles face à la frustration car nous travaillons avec du
vivant.
Malgré notre envie de tout gouverner, de
maîtriser la nature, nous savons qu’elle a aussi son « libre
arbitre » et beaucoup de choses peuvent échapper à notre contrôle.
On cherchera à savoir ce qui n’a pas marché
pour cette plante et nos idées pour l’aider grandiront avec elle.
Le sol, le jardin, la terre développent les 5 sens. |
Et un développement des sens :
Par l’aménagement et la gestion d’un
jardin, nous pouvons stimuler tous les sens.
L’ouïe par le bruissement du vent dans des végétaux
choisis, par l’eau qui ruisselle, par les oiseaux et autres êtres vivants…
L’odorat par le parfum des plantes, par l’herbe
fraîchement coupée, par l’odeur du bois utilisé en paillage, l’odeur de la
terre humide…
La vue par les couleurs, la forme géométrique des
sculptures, la verticalité des végétaux ou au contraire des parterres couvrant
une certaine superficie...
Le toucher par la texture des végétaux, le cheminement qui
peut être parfois du sable, des galets, des copeaux de bois ou des lattes de
bois, la texture des sculptures, bois, roches...
Le goût par l’introduction de plantes comestibles
(attention de ne pas les mettre avec certaines qui sont toxiques) que l’on
récolte et avec lesquelles d’autres activités sensorielles sont par la suite
rendues possibles.
Un
partage des fruits de l’année lors d’une rencontre intergénérationnelle dans
des maisons de retraite est tout à fait possible et tout de suite bien plus
accueillant.
*** C’est
aussi une science et des soins qui s’appelle l’hortitherapie (Quezako ca ???)
*Qu’est ce que
l’hortithérapie ?
La thérapie par les plantes
médicinales ?
Pas du tout !
L’hortithérapie est une thérapie qui s’intéresse à l’action du jardinage sur le
corps, l’intellectuel, le psychisme et le mental.
Alors simplement, aujourd’hui,
touchez la terre et faite la glisser entre les doigts.
Puis reprenez votre chemin jusqu’au
prochain jardin.
Bien à vous,
CD
Une terre en bonne santé, un être en bonne santé, un beau jardin. Sur la photo une citation de Pierre Rabhi. |
Une remarque, une question ???
N’hésitez pas dans commentaires ci-dessous, un plaisir de vous répondre,
Le Douaire...
mercredi 18 février 2015
Tout savoir sur le cotonéaster; Cotoneaster : origine, culture, plantation, maladies : lequel choisir : Cotoneaster microphylla; Cotoneaster horizontalis; Cotoneaster lacteus; Cotoneaster franchetii : Culture Lorraine, Canada, Belgique : OK.
Le cotonéaster
Cotoneaster
« Des feuilles, des fruits :
rustique : pratique»
C’est un classique des haies et autres bordures, vous n’en n’avez
pas encore, mettez vous y, il est rustique, plastique.
Il peut être rampant ou arbustif,
couvrir ou arpenter.
Bref, à votre choix feuilles, couleurs,
baies.
Au bonheur de vos oiseaux auxiliaires et
autres insectes (hiver compris).
Au Douaire, ils sont répartis sur
l’ensemble du Domaine en fonction de la sélection que vous trouverez
ci-dessous.
C’est
quoi son nom ?
Le terme Cotoneaster provient du grec kydonion ou du latin cotoneus qui signifie « coing » et du suffixe latin -aster, «qui ressemble à».
D’où viennent il ?
Les cotonéaster sont
originaires en partie de l'ouest de la
Chine , mais aussi d'Europe et du Moyen-Orient.
Ses feuille :
Voir ci-dessous en fonction des cultivars :
les différents attraits.
Ses Fleur, entre autres.
Elles
peuvent être blanches à roses, mellifères,
au printemps.
Et ses fruits :
Ils sont
appelés : drupes : ils sont arrondies, rouges,
mûrissant de septembre à fin octobre.
Son Exposition :
Choisissez
un emplacement au soleil de préférence ou, à défaut, à mi-ombre.
Son sol (le votre…)
Vous
pouvez planter le cotonéaster dans tout type de sols sauf dans ceux où l’eau
stagne.
Il pousse vite ?
Ci-dessous un exemple de la vitesse de croissance du cotonéaster
(moyenne) en cm.
plantation
|
+1an
|
+2ans
|
+3ans
|
Croissance au bout de 3 ans |
+4ans
|
+5ans
|
+6ans
|
90 |
100
|
130
|
140
|
+50 |
140
|
200
|
210
|
Rustique… ???
Plante rustique jusqu’à -25 °C environ, elle peut être cultivée en extérieur dans toutes les
régions françaises.
Certaines variétés
de taille moyenne sont bien adaptées à la culture en pot ou en jardinière.
Ses maladies… Ses ennemis :
Les cotonéasters
peuvent subir quelques attaques de pucerons ou cochenilles et rarement de
chenilles défoliatrices.
Enfin, certaines variétés sont très sensibles
au feu bactérien.
·
Contre les pucerons, au printemps, quelques
pulvérisations d’eau savonneuse dès le début de l’attaque devraient régler le
problème.
·
Contre les cochenilles, en période de chaleurs sèches
prolongées, faites des brumisations préventives du feuillage.
·
Contre les chenilles défoliatrices, moins faciles à éliminer, il
existe quelques méthodes de luttes naturelles. Intervenez dès les premiers
signes pour les éliminer facilement.
·
Enfin, en cas de feu bactérien, le plus simple et efficace pour
éviter sa propagation rapide est d’éliminer les parties atteintes (ou
l’ensemble du plant) et de les brûler sans tarder.
La plantation du cotonéaster
Le cotonéaster rampant, souvent utilisé dans un talus ou une pente. |
Quand planter votre cotonéaster ?
Plantez-le
de préférence en automne ou, à défaut, au printemps.
Comment je
le plante ?
·
Creusez un trou de diamètre 4 à 5 fois supérieur à celui de la
motte que vous allez planter.
· Émiettez la terre qui a
été retirée. Vérifiez qu’il n’y ait plus de morceaux, type cailloux ou morceaux
de bois.
·
Mélangez cette terre avec du terreau
plantation et un amendement
organique du type
fumier et algues.
Vous pouvez également ajouter du sable si votre sol est peu drainant.
·
Mettez la motte dans un seau
d’eau afin de réhydrater la terre et
les racines de
l’arbre.
·
Griffez les racines légèrement et sans les abîmer afin de les
détacher les unes des autres si elles sont trop croisées.
·
Mettez un peu d’engrais
organique en
granulé au fond du trou.
·
Disposez votre arbre au milieu
du trou en
prenant soin d’étaler les racines au fond.
·
Comblez
le trou avec
le mélange que vous avez préparé (terre +
tourbe + amendement)
·
Tassez légèrement le sol.
·
Arrosez abondamment (et pendant les 2 premières années)…
A noter …. Pour
les arbres ou arbustes de plus d’1 m de haut, il faut mettre un tuteur.
Cela évite qu’il ne se plie et se casse sous
l’effet du vent, cela maintient également les racines au sol le temps de
l’enracinement.
La taille du cotonéaster
Q C
Quand Comment
Quand et
Comment le tailler ?
Le cotonéaster n’exige que peu de soins.
Pour lui conserver un port harmonieux et
équilibré, on coupera les pointes des rameaux qui dépassent de la silhouette ou
de la forme finale voulue.
Chez les arbustes au port dressé – commeCotoneaster lacteus – qui peuvent être cultivé en haie
libre de 2 m
comme en haie taillée, coupez les plus longs rameaux sur les formes libres pour
provoquer le départ de nouvelles branches près de la souche ou sur le tronc
La
taille des haies basses s’effectue au printemps, elles peuvent être rabattues
jusqu’à 50 cm .
Le cotonéaster, les fleurs ont un intérêt pour les yeux mais aussi pour les abeilles. |
Conseils écologiques/
économiques
Multiplier le par bouturage.. Comment faire :
Le bouturage se
pratique en automne pour les
variétés à feuilles persistantes (profitez de la période de taille) et au printemps pour
celles à feuilles caduques (mai pour Cotoneaster horizontalis).
·
Prélevez une dizaine d’extrémités de rameaux, pour un taux de
réussite d’environ 8/10, avec si possible une crossette à sa base (courte
portion de tige portant chaque rameau).
·
Pratiquez une entaille longitudinale inférieure de l’écorce sur
toute la longueur de la crossette.
·
Si vous avez de l’hormone de bouturage, vous pouvez y tremper la crossette.
·
Après avoir supprimé les feuilles inférieures de chaque bouture
sur environ 10 cm ,
plantez-les à 7 cm
environ de profondeur dans un mélange de terreau et de sable.
·
Placez l’ensemble en pépinière sous châssis jusqu’au printemps.
·
Repiquez-les ensuite chacun dans un conteneur pour mise en place
définitive à l’automne 1 an ou 2 après.
A noter : Plantez des haies de cotonéasters dont les fleurs attireront les insectes butineurs et les fruits nourriront les oiseaux.
Il
fait partie intégrante d’une haie entomofaune.
Les Z allergies, le pollen ????
Rien à craindre pour lui.
BREF :
Jardin pour les N…
Le
cotoneaster est une très bel arbuste à l’allure décorative.
l’entretien,
de la plantation à la taille est très facile et l’effet est garantie.
Hauteur à maturité : 0,5-1 m
Largeur à maturité : 1-1,5 m
Zones climatiques France :méditerranéen, océanique, moyen, continental
Rusticité : rustique
Composition du sol : normal, argileux, calcaire, sableux, terre de bruyère, riche en humus
PH du sol : neutre, acide, alcalin
Humidité du sol : normal
Exposition : soleil, mi-ombre
Utilisation en jardin : massif, rocaille, couvre-sols, berge
Couleur feuille : vert
Feuillage : persistant
Largeur à maturité : 1-1,5 m
Zones climatiques France :méditerranéen, océanique, moyen, continental
Rusticité : rustique
Composition du sol : normal, argileux, calcaire, sableux, terre de bruyère, riche en humus
PH du sol : neutre, acide, alcalin
Humidité du sol : normal
Exposition : soleil, mi-ombre
Utilisation en jardin : massif, rocaille, couvre-sols, berge
Couleur feuille : vert
Feuillage : persistant
Couleur des fleurs : blanc
Période de floraison :
Période
Niveau de soin : très facile
Arrosage : normal
Attributs : mellifère, parfumée
Utilisation : jardin
Fruits : pas comestible
Saison d'intérêt : printemps, été, automne, hiver
La sélection du Douaire
Variétés rampantes
Cotoneaster microphylla
Feuillage persistant.
|
Port rampant, environ 0,50 m de haut, très tapissant.
|
Très bien pour rocaille ou des talus
|
Cotoneaster microphylla le classique rampant pour talus et pente. |
Variétés de taille moyenne
Cotoneaster horizontalis
Petites feuilles vertes puis orangé en automne, caduques.
Floraison très mellifère. Nombreux fruits. |
Port buissonnant étalé 0,80 m de
hauteur × 2 m de largeur.
|
Très bien pour haie basse, rocailles ou talus.
|
Cotoneaster horizontalis de taille moyenne la répartition de ses feuilles sont un attrait en plus |
Variétés érigées de grande taille
Cotoneaster lacteus
|
Feuilles persistant vert profond sur le dessus et grisâtres en
dessous.
Grappes de fruits rouges. |
Port en boule 3 à
|
Convient pour haies libres ou taillées.
|
Cotoneaster lacteus son feuillage est un attrait en plus. |
Cotoneaster franchetii
|
Feuillage vert bleuté persistant et luisant sur le dessus.
Fleurs rose en bouton puis blanches groupées en corymbes (très mellifères) de juin à juillet. Nombreux fruits en septembre octobre. |
Port retombant. 3 à
|
En haie libre ou en arbuste isolé.
Variété particulièrement décorative. |
Cotoneaster franchetii à choisir pour sa grande taille et ses baies |
Le Douaire compte 9 cotonéaster dans sa partie Haies et en isolé.
Une remarque, une question ???
N’hésitez pas dans commentaire ci-dessous, un plaisir de vous répondre,
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Cotoneaster franchetii
2013
Cotonéaster franchetii planté sur le Douaire en Mars 2013. Ici photo d'Octobre 2013. 2015 |
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