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lundi 2 mai 2011

2011 : DANGER sécheresse... premier Etat des lieux.


Par notre référent MÉTÉO Jean Claude D. ^_^



Un hiver très froid suivi d’un été caniculaire, et si ce phénomène était un échantillon de ce qui nous attend pour les prochaines décennies.

Nos habitudes, nos plantations, doivent en tenir compte.


Le spectre de la sécheresse de 1976 est déjà évoqué par les spécialistes


2011, le spectre de la sécheresse se confirme.


Nous vivons le 3ème début d'année le plus chaud en Lorraine depuis 1946 et les spécialistes tout comme les agriculteurs évoquent déjà les sécheresses de 1976 et 2006 et s'inquiètent pour les prochains mois.

Le déficit de pluie du début d'année (2 fois moins de pluie que lors d'une année normale) associé à une douceur extrêmement précoce n'impose toutefois pas encore en Lorraine de restriction dans la consommation d'eau.

Pascal Duchêne, adjoint délégué du bassin Rhin-Meuse, évoque une baisse du niveau des nappes phréatiques mais ne peut parler encore de sécheresse.


La Lorraine et la Champagne Ardenne parmi les premières régions françaises touchées par la sécheresse. Il n'est tombé qu'un tiers des précipitations habituellement enregistrées pour un mois de mars sur la bassin Rhin - Meuse.
Une situation qui reste préoccupante.
Au plan national, la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko Morizet annonce la création d'un comité spécial sécheresse qui se réunira toutes les 6 semaines à partir de la mi mai. 


Et vous, que feriez vous face au risque de sécheresse ?

alors que le risque de sécheresse se manifeste déjà dans plusieurs départements, 86 % des Français interrogés se montrent prêts à changer leurs habitudes (arrosage, lavage de voiture, bain etc...) afin de réduire leur consommation d’eau, 43 % étant même disposés à d’importants changements
Ifop a tout récemment réalisé un sondage pour Alouette FM sur le thème suivant : « Les Français face au risque de sécheresse ».
La sécheresse de 2011 pourrait être catastrophique et pire que
1976, nos habitudes de consommation d'eau ayant explosée.

L’étude a porté, du 19 au 21 Avril, sur un échantillon de 1010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Selon le sondage, alors que le risque de sécheresse se manifeste déjà dans plusieurs départements,  86 % des Français interrogés se montrent prêts à changer leurs habitudes (arrosage, lavage de voiture, bain etc...) afin de réduire leur consommation d’eau, 43 % étant même disposés à d’importants changements.

"alors que le risque de sécheresse se manifeste déjà dans plusieurs départements, 86 % des Français interrogés se montrent prêts à changer leurs habitudes afin de réduire leur consommation d’eau, 43 % étant même disposés à d’importants changements "

A la question : Si les pouvoirs publics annoncent qu’il y a des risques de sécheresse dans votre région pour les prochains mois ou semaines, avez-vous l’intention de changer vos habitudes (arrosage, lavage de voiture, bain etc...) afin de réduire votre consommation d’eau ?
86% de l’ensemble des sondés répondent par la positive contre 14% de réfractaires. L’intensité de cette prise de conscience est plus forte chez les 65 ans et plus (49 % prêts à changer de manière importante contre 31 % parmi les 25/34 ans), dans le Grand Ouest, déjà concerné dans certains endroits par la pénurie d’eau (48 % contre 41 % en Ile de France et 42 % dans les autres régions françaises) mais aussi, et assez logiquement, parmi les sympathisants écologistes (55 %), selon les résultats.
Depuis janvier, les pluies sont globalement déficitaires en France, avec toutefois quelques nuances régionales : l’arc méditerranéen qui a connu des pluies abondantes en mars échappe ainsi à cette situation de sécheresse.
Le 18 avril 2011, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a annoncé qu'au 1er avril « environ 58% des [nappes phréatiques] affichent un niveau inférieur à la normale ». Une situation hétérogène d'une région à l'autre. Le lendemain, Météo France confirmait que la France connaît actuellement une sécheresse météorologique marquée sur une grande partie du territoire.

Les agriculteurs sont eux aussi inquiets à un moment où la végétation est en pleine croissance et que le besoin de reconstituer des réserves de fourrages est vital pour certains éleveurs fortement pénalisés cette année par la flambée des prix des céréales. La crainte d'une sécheresse intervient dans un contexte mondial déjà affecté en 2010 par des incidents climatiques, en particulier en Russie, où la sécheresse a été historique mais aussi en Australie, où les inondations ont fortement dégradé la qualité de la récolte.
«  Le financement des retenues de substitution par les agences de l’eau est contre-productif, car l’objectif premier est l’atteinte du « bon état des eaux », aussi bien en qualité qu’en quantité.  Or ces réservoirs d’eau pérennisent justement les cultures les plus gourmandes en eau et la monoculture, qui ne peut se passer de nitrates et de pesticides, alors même qu’il faudrait encourager à cultiver des espèces moins gourmandes en eau », explique Bernard Rousseau, ancien président et responsable des politiques de l’eau à FNE.
De son côté, Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE, note : « Nous demandons l’arrêt du développement des retenues de substitution et de leur subventionnement public, le respect des volumes prélevables et un plan ambitieux de développement de filières agricoles alternatives nécessitant peu d’intrants, à commencer par un financement de l’agriculture de Haute Valeur Environnementale. »


Les spéculations de la bourse sur les céréales, la viande,
feraient exploser les prix avec la sécheresse.



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