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jeudi 14 mars 2019

Tout savoir sur le pralin : comment faire un pralin ? Pourquoi faut il praliner les racines nues ?



Comment faire son pralin ? 

Comment faire son pralin, le Douaire.

Indispensable et économique, pour vos plantations en "racines nues" : le pralin.

Le pralinage consiste à enduire les racines d’un rosier, d’un arbre ou d’un arbuste d’un mélange qui aidera à la reprise lors de la plantation.
Cette opération doit être faite peu de temps après l’achat de la plante et avant l’apparition des premiers bourgeons

De quoi est composé le pralin ?



Il s’agit d’un mélange boueux que l’on fabrique facilement avec du terreau, du fumier, de la terre du jardin et de l’eau.
Vous pouvez également mettre de la bouse de vache, votre pralin n’en sera que meilleur.
Il existe par ailleurs des pralins « prêt à l’emploi » vendus en jardinerie.

La méthode pour faire son #pralin :


  1. Coupez les racines abîmées ainsi que les racines trop longues pour être étalées sans être courbées.

  2. Faites tremper les racines dans le pralin pendant plusieurs heures (idéalement 24 heures). Le mélange doit rester « collé » aux racines.

  3. Plantez votre plante en toute tranquillité, sa reprise et son bon développement sont presque assurés !

Une fois le mélange obtenu, tremper les racines dans le
pralin pendant plusieurs heures, reprise "assurée" : le Douaire.


Les + + + du Douaire :


Dans un sceau, versez 10 l d'eau et jetez-y 
de la bouse de vache (ou du crottin de cheval) 
et quelques pelletés de terre. 


Mélangez énergiquement pour 
obtenir une certaine homogénéité. 

Rajoutez de la terre pour que le mélange ait 
la consistance d'une boue épaisse. 

Ajoutez un petit verre de lait 
pour augmenter l'adhérence du pralin 
sur les racines. 


*** Une remarque, une question, une astuce en plus  ???

 N’hésitez pas dans commentaires ci-dessous, un plaisir de vous répondre :

 Échangez et vivre.



Le Douaire...

mardi 24 février 2015

Tout savoir sur le bois raméal fragmenté BFR , comment le faire, pourquoi, quand, c'est quoi ? Comparatif et choix de broyeur à végétaux : lequel choisir ?

Le Bois Raméal Fragmenté
BRF

 Bois et branches broyées 




 « Écologique, économique, naturel :
 Si vous avez une haie diversifiée…»
 
Le bois raméal fragmenté BRF,
c'est avant tout pour restructurer votre sol, avant un simple paillage.


C’est le principe d’une mode, le grand n’importe quoi.
Le BRF est une reprise humaine d’une méthode que Dame Nature sait si bien faire.
Nous l’entendons maintenant à toutes les sauces, sauf que le bois raméal fragmenté n’est pas à utiliser avec n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment.

Bien que ce soit un véritable trésor pour les sols abîmés, à restructurer, il faut bien différencier le BRF qui soigne de celui qui paille, ou simplement le fait de broyer ses végétaux (tout et n’importe quoi)  pour éviter les décharges interdites et/ou réglementées, c’est bien ce dernier point qui nous intéresse à défaut.

Le BRF est à effectuer au départ avec les tailles des haies de bocage à savoir hêtre, charmille, cornouiller etc… mais certainement pas de thuyas, sapins ou autres lauriers.
Le problème c’est que ces haies sont devenues rares et chers.

Autre point : le BRF NE SE MÉLANGE PAS A LA TERRE comme certains composants naturels du sol mais vient bien en couche de surface.

Si vous avez un sol riche ou bien équilibré, mettez du compost, le BRF est alors à utiliser en couches fines de type paillage pour économiser les arrosages, et si c’est pour éviter le désherbage cela n’est pas le produit miracle, bien au contraire, après plusieurs années vous aurez même plus d’adventices que sans brf si vous n’avez pas un minimum d’entretien.

Bref, cela dit, vous trouverez ci-dessous l’histoire du BRF, les détails, son action, quand et comment le faire et un lien intéressant sur comment choisir son broyeur à végétaux.
Et bien sur en fin de post, libre à vos commentaires…



Le BRF Quésako ?


C’est une technique écologique et économique qui nous vient du Canada, le Bois Raméal Fragmenté, mélange de copeaux de bois frais, est une révolution !

Le BRF, c’est la richesse de l’humus, cette terre très riche des forêts, dans son jardin, pour ses cultures, son potager.
Le BRF, c’est moins - voire plus du tout - de labour, d’arrosages, d’engrais, de pesticides, pour des plantes en pleine santé sans rien faire !

Et tout ça gratuitement !


Les premiers essais de la technique BRF remontent aux années 1970 où quelques chercheurs québécois ont eu cette idée saugrenue.

 Renouvelés avec toutes sortes de cultures et sous différents climats, les résultats de ces essais semblent très encourageants : importante production d’humus, amélioration très nette de la structure des sols, rendements accrus avec des effets prolongés sur trois ans, importante réduction des besoins en eau, moins de désherbage, de maladies et de ravageurs...

Le bois raméal fragmenté BFR, c'est reprendre le principe
naturel du sol de nos forêts.



Le principe est inspiré de la foret.

En fait, tout se passe comme si on reproduisait, en les accélérant, les processus en œuvre dans la formation de l’humus forestier.
 Les bois raméaux, extrémités des branches des arbres de diamètre inférieur à 8 cm, concentrent 80 % de tous les nutriments des arbres.
La plupart de ces nutriments sont assez facilement dégradables pour les « petits bois ».

Mais dans les petits rameaux, elle n’a pas encore acquis la stabilité qu’elle acquiert dans les plus grosses branches.
Au contact du sol, après broyage des rameaux, cette lignine est rapidement attaquée par une famille de champignons, les basidiomycètes du sol, également appelés "pourriture blanche" (d’ailleurs remarquable à l’odorat).
Cette déconstruction de la lignine stimule considérablement la vie du sol en provoquant toute une série de transformations et elle produit de grandes quantités d’humus.
 L’utilisation directe des BRF permet de faire l’économie du processus du compostage, avec une efficacité supérieure puisqu’il n’y a ni montée en température, ni perte d’éléments.
Votre modèle de broyeur à végétaux doit être adapté à vos besoins,
ici le modèle Bosch 2200 proposé par Lyliane donne de bon résultat
pour un modèle électrique.

Comment le produire


Au jardin, la première difficulté consiste à produire ou à se procurer une quantité importante de BRF.

La plupart des broyeurs à végétaux de jardin ne peuvent accepter des branches de diamètre supérieur à 4 cm (voir plus bas pour le choix et comparatif de broyeur).

Et les apports recommandés par les initiateurs de cette technique sont très importants : 3 cm d’épaisseur sur toute la surface cultivée.

A moins de posséder un grand jardin boisé ou de très longues haies, l’autoproduction avec un broyeur de jardin ne permettra pas d’apports aussi importants sur toutes les parties cultivées, d’autant qu’il faut exclure les branches de résineux.

 Plusieurs solutions : 

- apports limités à quelques cultures (arbres et arbustes fruitiers, tomates, aubergines, rosiers…) selon les quantités produites sur place, 

- apports alternés un an sur deux ou trois, 

- apports moins importants (1 ou 2 cm) chaque année, 

- ou encore achat de broyat de feuillus auprès d’un élagueur ou du service espaces verts de sa commune (pas facile car ils sont de plus en plus valorisés).

Le bois raméal fragmenté BFR doit être utilisé en surface du sol
et non mélangé à la terre.



Comment les utiliser ?


  • Il est préférable d’épandre les BRF peu après le broyage, à l’automne ou au début du printemps et de les incorporer rapidement à la couche superficielle du sol (5 premiers cm).
En effet, le développement des champignons basidiomycètes peut provoquer des problèmes de "faim d’azote" (jaunissement, croissance ralentie) sur des végétaux plantés ou semés juste après l’incorporation des BRF : dans une première phase qui dure au moins un mois, les champignons prélèvent de l’azote dans le sol.
  • Evitez également d’utiliser des fongicides, y compris à base de cuivre, qui s’accumulent dans les sols et inhibent le développement des champignons.

  • Vérifiez la présence des champignons de pourriture blanche une semaine ou deux après l’incorporation. Un mois (minimum) après, plantez ou semez.


  • On peut également utiliser les BRF en mulch (couverture du sol) sans incorporation, notamment au pied des arbres et arbustes fruitiers, des rosiers et autres vivaces.

Les effets fertilisants seront moins importants, le développement des champignons et la dégradation de la lignine se faisant de manière beaucoup plus progressive ; mais ce mulch assurera une excellente protection contre la sécheresse et réduira le développement des mauvaises herbes.


A quelle époque ?


La coupe des rameaux est idéale courant septembre au début de l’arrêt végétatif, mais il peut être fait tout l’hiver.

L’épandage doit se faire 24 à 36 heure pour éviter une surchauffe par le compostage.


Quel broyeur utiliser ?



Reste la question du broyage qui doit être fait avec un broyeur de bonne qualité (résistance) pour résister aux branchages.


 On trouve dans le commerce petits broyeurs mais cela ne me semble pas être une bonne solution, car leur durée de vie est très courte et le prix, bien que bas représente un petit investissement (mais cela reste une bonne solution de dépannage ou pour les petites tailles).

Peut-être faut- il penser à un achat commun pour une association de jardiniers ?

 Reste ensuite la solution (la plus simple?) de la location du matériel en magasin spécialisé.

Le BRF se fait une fois par an (tous les 3 ans selon certaines sources), une journée de broyage devrait subvenir au besoin d’un grand jardin avec un broyeur amateur et 1 heure seulement avec un matériel pro .
Il faut savoir que le ratio de volume entre avant le broyage et après est de 1/5 ème à 1/10 ème soit 1m3 de BRF pour 5 à 10m3 de branches.

 Il  faut donc voir large en rameaux quitte à donner à son voisin.

Le bois raméal fragmenté BFR quel broyeur utiliser ? 
comparatif des différents broyeur ci-dessous (lien).



En résumé pour votre jardin le BRF c’est :


Le BFR nourrit le sol et stimule la vie : En effet, il permet de régénérer et entretenir la richesse d’un sol, et de constituer des réseaux trophiques.

En se décomposant, le BRF attire les champignons qui eux-mêmes attirent la pédofaune du sol.
Une symbiose naturelle se met en place.

Le BRF, un structurateur du sol : Les fragments de bois raméal disséminés dans la couche superficielle du sol absorbent les pluies en évitant ou limitant le lessivage, puis empêchent les remontées d’eau par capillarité et donc l’évaporation qui caractérise cette zone du sol, notamment en l’absence de couvert végétal.

La présence de fragments de bois à volume variable selon le niveau d’humidité contribue également à l’aération du sol.

Le BRF joue un rôle de protecteur et de thermorégulateur : En outre, le BRF s’avère avoir un effet tampon important sur la température du sol qui est, de par sa présence, moins chaud en été.
Ceci a un effet protecteur sur la plante poussant dans le BRF comme sur la pédofaune.


*** Les liens conseils ***


Ci-dessous vous trouverez une vidéo sur le BRF, pourquoi et comment de deux passionnés que vous devez bien connaître :





Comment et quel broyeur de végétaux choisir, ci-dessous un lien intéressant avec un comparatif.






Une remarque, une question ???

 N’hésitez pas dans commentaires  ci-dessous, un plaisir de vous répondre,

Échangez et vivre.





Références et org. : terrevivante.org


Le Douaire...

samedi 31 janvier 2015

Lutte et traitements biologiques contre pucerons, carpocapse, tavelure, oïdium, mildiou.


Les traitements 
ou lutte biologique





En arboriculture bio, on met plutôt l'accent sur les interventions préventives, en hiver, et sur le bon équilibre du sol plutôt que sur les traitements d'été. 

Ceci étant, il est souvent nécessaire de soigner les arbres en été, avec des produits qui soient le moins nocifs possibles pour l'environnement.


Un traitement même biologique reste un traitement chimique .
Mon Arbre Le Douaire.


Les BASES avant tout….

Le jardin... un organisme.

Ce qui fait la spécificité, la dignité d'un jardinier biologique, ce n'est pas tant qu'il utilise uniquement des amendements ou des produits de traitement réputés bio, c'est qu'il considère le jardin dans son ensemble comme un organisme vivant, où toutes les parties interagissent les unes avec les autres et avec l'extérieur. 

C'est pourquoi, parallèlement aux méthodes directes d'intervention, il est important de vivifier l'organisme jardin.

 Conserver des zones sauvages pour offrir un refuge aux auxiliaires, planter des haies, semer des fleurs parmi les légumes, mettre des nichoirs, des abreuvoirs pour les oiseaux, en bref favoriser la diversité, le naturel est au moins aussi important que de traiter "bio pur et dur".



Les pucerons : un repas pour coccinelles:
 Mon Arbre Le Douaire. 
Les pucerons

Contre les pucerons, il y a bien sûr les coccinelles, les larves de chrysope, les perce-oreilles, tout un tas d'auxiliaires qui ne demandent qu'à nous aider à monter la garde. 

Chaque fois que c'est possible, laissez les faire le travail, car les insecticides les plus "bio" sont fatals à ces précieux amis du jardinier !

 Mais si le besoin s'en fait sentir ne laissez pas vos arbres à la merci des suceurs de sève. 

Souvenez vous également que les fourmis protègent "leurs" pucerons avec beaucoup de zèle. 

Il faut les empêcher de monter dans les arbres enduisant les troncs d'une bande de glu à mi-hauteur.

Que faire : 


- Eviter les trop fortes fumures azotées.
- A ne pas négliger, les remèdes dits "de bonne femme" souvent très efficaces : arroser les pousses atteintes avec la lance d'arrosage, pulvériser une solution de savon noir, ou du thé d'absinthe.


- Pulvériser un insecticide à base de roténone, biodégradable et utilisable jusqu'à la récolte. Sans danger pour les abeilles, mais malheureusement fatal à la plupart des insectes auxiliaires.


- Poudrer avec une poudre de roche micronisée
- Mettre des anneaux de glu autour des troncs (anti-fourmis). 


Sur les arbres jeunes, ne pas mettre la glu directement sur l'écorce, mais interposer une bande protectrice en carton.

La larve du carpocapse avant le papillon
 Le Douaire.


Le carpocapse

Ce "ver" des fruits, qui est en réalité une chenille, sévit principalement dans les pommes, mais on peut trouver ses semblables également dans les poires, les prunes, les noix, les châtaignes. 




La lutte est assez délicate, car la période pendant laquelle le parasite se trouve à l'extérieur du fruit (stade baladeur) est très courte, et difficilement repérable pour l'amateur.

La solution la plus sage est de supporter quelques fruits véreux, tout en mettant en oeuvre tout les moyens possibles pour limiter les pullulations et tenir en respect l'envahisseur sans chercher à l'anéantir totalement.


Que faire :


- Ramasser les fruits tombés avant maturité, ils sont souvent véreux.
- Placer dés la mi-juin des bandes de carton ondulé autour des troncs pour piéger les larves, et surveiller régulièrement jusque fin octobre pour détruire les larves qu'ils abritent.


- Disposer à partir de Mai des pièges à phéromone sexuelle qui attirent les papillons mâles et diminuent ainsi les fécondations.


- Traiter deux fois, dés le début de Mai, avec de la bactospéine, un produit sélectif spécifique des chenilles.


- Disposer des nichoirs pour les mésanges, et des abris pour l'hiver ("trous à mésange").


La mouche de la cerise

Les cerises véreuses sont le résultat de l'action d'une petite mouche qui pond sur les fruits en train de mûrir, entre la fin mai et le début juin. 


Chaque mouche dépose un oeuf par fruit, en tout une cinquantaine, et sait parfaitement reconnaître les fruits qui ont déjà été visités.

 Les variétés tardives sont les plus atteintes car elles mûrissent au moment de l'activité maximale de la mouche.

Que faire :


- Planter de préférence des variétés précoces
- Disposer des pièges englués de couleur jaune pourvus d'une capsule attractive à base de sulfate d'ammonium.


- Si nécessaire, traiter avec un insecticide naturel (roténone) entre le 7 et le 15 Juin.
- Éliminer les fruits véreux tombés à terre.



La cloque du pêcher

La cloque se traite préventivement avant le débourrement. 


Après, c'est un peu tard, il n'existe pas de traitement curatif efficace, et si l'attaque se renouvelle plusieurs années de suite les arbres finissent par mourir. 

Comment faire pour les aider à passer le cap en cas de cloque déclarée ?


Que faire :



- Supprimer les feuilles cloquées, couper les parties de feuilles atteintes. L'arbre refera de nouvelles feuilles qui souvent échappent à la maladie.
- Pulvériser du purin d'orties dilué.


- Apporter du bore, dont la carence favoriserait l'apparition de la cloque.
- Evitez les tailles trop agressives qui affaiblissent les arbres.




La tavelure


La tavelure se reconnaît facilement aux tâches brunes qu'elle provoque sur les feuilles, puis sur les fruits qui peuvent aller jusqu'à se craqueler, se crevasser et devenir complètement inconsommables. 


C'est une maladie endémique du pommier et du poirier qu'il vaut mieux contrôler avant le débourrement, par des traitements à base de bouillie bordelaise. 

Les années pluvieuses, et/ou sur les variétés sensibles, on utilisera en cours de végétation le soufre additionné d'une "pointe" de cuivre.


Que faire :

- Traiter avec des pulvérisations de soufre mouillable : 6 g/l + O,5 g/l de bouillie bordelaise.
- Planter des variétés résistantes.




Le mildiou de la vigne



Sur le dessus des feuilles apparaissent des "tâches d'huile", décolorées, et en dessous, par temps humide, des efflorescences duveteuses de couleur blanche. 


Les jeunes grappes peuvent ensuite être contaminées et se dessécher.

Que faire :



- traiter à la bouillie bordelaise, une première fois quand les pousses atteignent 10 cm, puis aussitôt après la floraison, et une troisième fois un mois plus tard. 


Pendant les périodes pluvieuses, il faut traiter tous les 12 - 14 jours.

- Supprimer les pousses qui touchent le sol.



L'oïdium


L'oïdium, ou blanc, peut causer des dégâts très graves et détruire totalement une récolte.


 Il se manifeste par un feutrage blanc caractéristique qui recouvre parfois complètement les feuilles, et endommage les jeune rameaux. 

Ce champignon microscopique s'attaque à un grand nombre de plantes, et n'a pas besoin d'un temps particulièrement humide pour proliférer.

Que faire :


- Traiter préventivement en hiver avec du permanganate de potassium à 1g/l, pour décaper les formes hivernantes.
- Planter des variétés résistantes (demandez conseil à votre pépiniériste)
- Eviter les zones mal aérées, propices au développement de la maladie.
- Ramasser les feuilles mortes et les brûler.


- Traitez avec du soufre, en pulvérisation ou en poudrage. Le soufre est efficace entre 18 et 30°, au delà de 30° il y a risque de toxicité pour les plantes.




La chlorose


La chlorose ferrique, ou jaunisse est cette maladie de carence qui se manifeste par un jaunissement des feuilles terminales, les nervures restant vertes. Ce signe marque une incapacité de la plante à assimiler le fer, à cause d'un excès de calcaire dans le sol, un terrain mal drainé, ou les deux à la fois.


Que faire :


- Drainer le sol, l'aérer, faire des binages et des apports de compost bien décomposé. 


- Apporter du fer assimilable, sous forme de chélate de fer ("Séquestrène") plutôt que l'habituel sulfate de fer.


- Choisir un porte greffe adapté au terrain calcaire.


Comment lutter naturellement contre la chlorose.


 Les + + + du Douaire :


L'armoire à pharmacie de base




Le cuivre


Le cuivre est essentiellement un traitement d'hiver et de pré floraison. 


Son action anti-cryptogamique a été découverte tout à fait par hasard par des vignerons du bordelais qui aspergeaient les bordures de leur parcelle avec un mélange de chaux et de sulfate de cuivre pour ... rendre les raisins immangeables et dissuader les voleurs ! (comme quoi...).

 Depuis cette époque les propriétés fongicides de la célèbre bouillie bordelaise ont été bien étudiées et son emploi étendu à d'autres domaines que celui de la vigne. 

Son utilisation en traitement d'été est malheureusement limitée du fait que le sulfate de cuivre est toxique pour un grand nombre de plantes, et peut causer de graves brûlures du feuillage. 

En arboriculture, on utilise également un autre sel de cuivre aux propriétés sensiblement identiques, mais un peu moins phytotoxique : l'oxychlorure de cuivre. 

Ce composé, qui ne nécessite pas de neutralisation par de la chaux, est très bien solubilisé et passe mieux que la bouillie dans les petits pulvérisateurs.


Le soufre

C'est le second produit de base de notre armoire à pharmacie anticryptogamique. 


Cette substance naturelle, utilisée principalement contre l'oïdium, a également une action efficace contre les acariens (araignée rouge) et contre la tavelure. 

Contrairement au cuivre, il n'est pas phytotoxique, à condition de l'utiliser quand la température est inférieure à 30°, mais on lui reproche de causer des dommages à la faune auxiliaire, entre autres acariens prédateurs et larves de coccinelles.


La roténone et le pyrèthre

Pour lutter contre les insectes prédateurs, on dispose principalement de deux insecticides naturels dont l'utilisation est aujourd'hui largement répandue, et qu'on ne devrait pas avoir de difficultés à se procurer chez n'importe quel marchand de graines. 


Ils agissent par ingestion, par inhalation et par contact, et sont rapidement dégradés par les ultra violet.

 Pour cette raison, on doit traiter de préférence en fin de journée pour une efficacité maximum.

 On peut les utiliser quasiment jusqu'à la récolte, mais si ils sont sans danger pour les animaux à sang chaud et pour les abeilles, ils peuvent faire d'importants ravages parmi les insectes auxiliaires. 

A n'utiliser donc qu'avec discernement, ce n'est pas parce que c'est "bio" ou "naturel" que c'est sans inconvénient pour l'environnement.



Une remarque, une question, n’hésitez pas ci-dessous dans commentaire.

Échanger et vivre...



Le Douaire...

jeudi 23 octobre 2014

Comment compenser son blog en emprunte carbone, le geste écologique de votre blog. Bonial. Mon Arbre le Douaire est neutre en carbone.



Vous retrouvez ce symbole sur le blog du Douaire :


Aussi, vous trouverez ci-dessous la finalité de la démarche par un mail de Bonial.

Vous aussi participez...

Bien sûr, nous soutenons cette démarche qui rejoint celle du Douaire / Lahayville.

Présentation des plantation un arbre pour un Blog de Bonial

**********************************************

L'Opération PETITS GESTES ECOLOS : 

Un blog pour un arbre !
Bonjour Cedric Deville, Bonial a le plaisir de vous annoncer que les 1 000 arbres de l'opération Blog Zéro Carbone 
ont été plantés dans la
 commune de Gévezé en Bretagne grâce l'engagement de tous les participants au projet de Petits Gestes Ecolos !


L’opération un Blog pour un arbre de Bonial /
Mon Arbre. Le Douaire. lahayville.




Mille arbres en plus... Ne nous arrêtons pas là !


Votre activisme et votre engagement encouragent Bonial à poursuivre ses efforts en matière d'écologie. 
Petits Gestes Ecolos
 lance donc une deuxième opération Blog Zéro Carbone pour la plantation de 1000 arbres supplémentaires !

Comme pour la première action,
 vos talents de blogueurs sont vivement sollicités pour soutenir cette nouvelle
opération en relayant cette dernière news sur votre blog.

De nouveaux badges sont également disponibles !

Petits Gestes Ecolos

Pour un million d'arbres
Vous pouvez ajouter ce badge et son lien sur votre blog.


Le Saviez-vous ?
·   D’après le Ministère du Développement Durable et de l’Ecologie,
 850 000 tonnes de courriers non adressés, dont 80% sont des prospectus publicitaires, sont distribués chaque année dans vos boites aux lettres. 

Ces courriers non adressés correspondent en moyenne chaque année à 31 kg par foyer.


·   Chaque année, de 130 000 à 150 000 km2 de forêt disparaissent, ce qui équivaut à environ 200 km² de forêts abattues quotidiennement dans le monde et à 36 terrains de football par minute !

Dans un même temps, la forêt française croît de 26 m2 chaque seconde et occupe actuellement 28% du territoire.

Rendez vous sur le 
site de Bonial pour plus de news écolos !




Le Douaire...